Manifeste du récentisme historique

Par Christophe Pfister (CP)

2016

****************************************************************************************************

Il est généralement admis que toute l’histoire de l’humanité – et même le passé de la Terre –  telle qu’elle est écrite et enseignée, est authentique et fiable.

L’analyse des contenus historiques révèle pourtant que ce n’est pas le cas.

Voici l’amorce du récentisme historique.

Celui-ci a deux aspects fondamentaux : La problématique historique réside dans les contenus ainsi que dans les datations de l’histoire conventionnelle.

Le problème historique tourne en aporie pour les époques lointaines, voire plusieurs siècles avant le présent.

Pour l’exprimer autrement :

Il y a une histoire et une préhistoire. Et l’histoire réelle, avec des contenus et des datations sûres est beaucoup plus courte que ce que l’on croit.

Quelques remarques préliminaires générales s’imposent.

Il est généralement admis qu’on ne peut pas prédire l’avenir. Tout ce qu’on peut faire c’est de tracer quelques tendances et développements.

Si on ne peut pas prévoir l’avenir, on ne peut pas non plus retracer le passé de l’humanité.

Le dernier constat n’est pas absolu : Nous les hommes, nous surestimons nos connaissances du passé.

En fait, on ne connaît parfaitement que le présent. Plus on remonte dans le passé, plus nos connaissances historiques deviennent incertaines, floues, finalement obscures.

Les animaux n’ont aucune notion du passé et ni de l’avenir.

Les êtres humains pourtant ont de telles notions.

Et la culture humaine a aussi développé des instruments pour décrire un certain passé. Ils ont créé des moyens pour fixer par écrit avec des clichés et des connaissances historiques véridiques puis ils les ont encadrés avec une chronologie fiable.

Mais notre passé fiable et bien documenté est beaucoup plus court que ce que l’on croit. – Nous l’avons déjà dit. Plus on remonte dans le temps, plus les contenus et les datations deviennent incertains, aléatoires et finalement absurdes.

L’analyse historique a pour but de séparer la vraie de la fausse histoire et les vraies des fausses datations.

La séparation entre la vraie et la fausse histoire n’est pas absolue. On est obligé d’accepter une zone d’incertitude. Le passé éclairé, au fur et à mesure que l'on remonte dans le temps, se transforme en un brouillard diffus  de connaissances, pour aboutir finalement dans une obscurité totale, c’est la nuit des temps.

Un premier exemple :

Des navigateurs anglais ont découvert l’Australie. – Ceci est un fait. – Mais sait-on vraiment que c’était en 1770 ? – A cette époque, la chronologie actuelle de l'ère chrétienne ainsi que des documents écrits existaient déjà, mais les datations ne sont pas encore fiables.

Et qui oserait écrire une histoire d’Australie avant que les Européens l’aient découverte ? Sur ce continent il n’y avait ni écritures, ni datations, ni archives auparavant. Quelques témoignages et quelques récits oraux n’auraient pas apportés grand-chose.

On pourrait dire de même pour l’histoire de l’Europe avant une certaine époque. On est devant un grand vide !

L’histoire vraie a besoin de documents fiables et datés – et tout cela en grande quantité. Une telle quantité n’existe pas pour des époques lointaines.

Et sans documents fiables et datés comment peut-on décrire le début de l’humanité ou même l’histoire de la terre ?

L’histoire officielle et établie, telle qu’elle est enseignée dans les écoles, les universités et les académies, ignore totalement ces problèmes épistémologiques. En toute naïveté, elle prétend connaître une histoire au-delà du seuil de nos connaissances. Ainsi la prétendue histoire réelle devient un assemblage de pures spéculations, de légendes et de contes de fées.

Les guerres napoléoniennes au début du 19ème siècle semblent être vraies – à quelques exceptions près.

La Révolution française à partir de 1788/89 est peut-être le premier complexe historique plus ou moins vrai.

Mais au-delà de ce seuil, l'histoire vérifiable se transforme en nirvana.

Bien qu’une ou deux générations avant 1789, il existait déjà un grand nombre d’écrits et de documents, mais cette tradition écrite est fausse. Et bientôt on peut faire que quelques vagues spéculations et présomptions.

Vouloir affirmer un « 1700 » et le peupler de contenus est insensé.

La guerre des Trente ans est fictive.

Une guerre des Cent Ans n’a rien à voir avec la vraie histoire.

Les guerres de l’Antiquité, par exemple les guerres persanes contre Athènes et celles entre Rome et Carthage sont des histoires, pas de l’histoire.

Il y a eu à une période donnée la découverte et la conquête du Nouveau Monde, mais on ne peut oublier le nom de Christophe Colomb et la date de « 1492 ».

On prétend l'existence d'une Réforme de la foi chrétienne au début du 16ème siècle. Mais malgré des innombrables documents, cet événement reste une affaire totalement floue.

La critique historique et chronologique a pour but de dénoncer l’échafaudage historique et de le réduire à ses justes proportions.

Le récentisme signifie logiquement un raccourci du temps et des époques : L’histoire de l’humanité et celle de la Terre est beaucoup plus courte que ce que l’on est communément enclin à croire.

L’histoire dans le propre sens du terme existe seulement dès que l'on dispose de documents écrits.

Mais au début de l’histoire, même les récits historiques ne sont point fiables, parce qu’on est confronté à une gigantesque falsification de l’histoire, des contenus ainsi que des datations.

Plusieurs auteurs appellent cela la Grande Action de la falsification historique.

Tous nos récits historiques jusqu’à la fin du 18ème siècle ne sont que des fables convenues (Voltaire).

Avant le début du 19ème siècle, aucun savant ne voyait un intérêt quelconque  à écrire la vraie histoire.

Des savants pourraient faire objection en prétendant que depuis la deuxième partie du 20ème siècle, il existe des méthodes scientifiques pour les datations (C 14, etc.). Mais ces dernières ne valent rien du tout car on ne peut pas dater des objets.

L’auteur (CP) situe le début de l’alphabète et de l’écriture, ainsi que des langues anciennes et classiques, environs 300 ans avant notre ère.

Les premiers textes ont été rédigés sur pierre, métal ou argile.

Les documents écrits, de même que la documentation écrite sur papier et parchemin et ainsi que l’imprimerie, apparaissent selon l’auteur seulement vers la moitié du 18ème siècle.

Cette date est déjà plus concrète, puisqu’en même temps qu’avec les écrits manuscrits et imprimés apparaît la datation anno domini, voire avant (AC = ante Christum) et après (AD = anno domini) Jésus Christ. Après cette époque il est permis d’employer le calcul du temps.

Pour les deux premières générations après l’introduction de la datation nouvelle, il s'avère pourtant impossible de procéder à des datations exactes : Les dates fournies sont aussi fausses que les récits. Comme les écrits historiques, elles n’ont qu’une valeur figurative.

Avant l’introduction du calcul du temps actuel et des documents datés, il est impossible de dater dans le passé. Et il n’y a aucun moyen pour déterminer une date ou une époque.

La datation Anno domini a probablement comme auteur le jésuite français Denis Pétau, en latin Dionysius Petavius, avec la variante « médiévale » Dionysius Exiguus. Ce savant a été le premier à dresser un tableau universel historique dans un cadre chronologique avec des ères et des datations.

Fomenko considère que le savant Joseph Juste Scaliger est l’auteur de notre chronologie et de notre système historique. Selon lui on sait par exemple que l’empereur Auguste est décédé « à Nola près de Naples, le 19 août 19 après Jésus Christ, l’après-midi entre deux et trois heures ».

Les vieilles datations n’ont qu’un rôle numérologique. A noter par exemple le chiffre 666 mentionné à plusieurs endroits dans la bible.

Avant cette vague de documents écrits à partir d’environs 1750, on ne dispose que de quelques inscriptions et mots ne permettant pas de reconstruire une histoire continue.

Les savants et les chercheurs contemporains savent que tous nos documents écrits n'ont qu'un âge limité. Mais au lieu de l'avouer, ils s'accrochent à des soi-disant documents très anciens, voire des écrits sur pierre, argile et papyrus, provenant en grande partie du Moyen Orient.

Mais même les hiéroglyphes égyptiens et les documents cunéiformes babyloniens ne dépassent pas la limite chronologique de l’écriture en Europe occidentale.

Le Moyen Orient antique est principalement une création de l’ouest européen. – Babylone est Avignon comme Ninive. Les jardins suspendus de Babylone sont ceux d’Avignon.

Toute l’histoire avant la fin du 18ème siècle est incertaine. Et plus on descend la colonne du temps, plus le tableau historique devient flou, brouillé et finalement obscure.

L’auteur n’ose pas se prononcer sur des dates situées au-delà d'un seuil de 350 ans par rapport à notre présent.

On peut supposer que l’évolution culturelle de l’humanité actuelle a débuté il y 400 ans.

La problématique historique concerne donc les époques antérieures à 1815.

La critique de l’histoire ancienne et de la falsification historique est aussi vieille que l'histoire écrite.

Le jésuite français Jean Hardouin a contesté l’authenticité de tous les textes anciens, notamment de la bible, des pères d’église et des auteurs grecs et latins. De même il a déclaré comme falsification toutes les chartes, actes de conciles, ainsi que les monnaies et œuvres d’art romaines.

Le jésuite hollandais Papebroch a nié l’authenticité de toutes les chartes.

Voltaire est à considérer comme le premier grand contestateur de l’histoire ancienne. Dans ses écrits, il se révolte contre beaucoup de détails absurdes de l’histoire ancienne et médiévale.

Il y a 200 ans a été publié à Düsseldorf un ouvrage intitulé Meine Ansicht der Geschichte (Mon opinion sur l’histoire) d’un certain Peter Franz Joseph Müller. Dans ce livre le savant explique son avis, à savoir que les auteurs classiques ainsi que la littérature ancienne se situent pendant une époque beaucoup plus récente que communément admise.

Dans les années 1890, l’anglais Edward Johnson, un historien des religions, a parlé pour la première fois d’une Grande Action de la falsification historique. Dans ce contexte, il nomme plusieurs centres de cette entreprise – notamment des monastères. Johnson situe la Grande Action au début du 16ème siècle.

Autour de 1900, Robert Baldauf, un philologue classique inconnu mais génial a publié deux petits ouvrages avec des analyses de morceaux choisis dans la littérature gréco-romaine, ainsi que des réflexions sur leur tradition. Baldauf a conclu que cette ancienne littérature a nécessité la connaissance des langues romanes et allemande, et il a estimé qu'elle a été créée en l'espace d’une seule génération.

Dans les années 1930, l’historien allemand Wilhelm Kammeier prétendait aussi l'existence d'une Grande Action de la falsification historique et de leurs sources – des chartes et des chroniques. Il a situé le début de cette action au Moyen Âge tardif.

Kammeier soulignait également les contradictions volontaires dans la grande falsification historique. Les auteurs voulaient ainsi empêcher toute certitude absolue et multiplier les sources.

En début du 20ème siècle le philosophe russe Nikolai Morosov a critiqué pour la première fois non seulement les contenus mais aussi la durée prétendue des époques historiques. Il a tenté de réaliser un raccourci chronologique de l’histoire de l’humanité.

Depuis les années 1990, le mathématicien russe Anatolj Fomenko a conclu par l’analyse et la comparaison de textes anciens – de la bible et des historiographes classiques et médiévaux – que toute l’histoire ancienne se résume à quelques récits de modèles et de copies. Surtout la légende de la guerre de Troie est fondamentale et se retrouve même dans les textes bibliques.

Fomenko était également le premier à découvrir que les époques de l’histoire ancienne et médiévale coïncident en grande partie. – Les parallélismes ou isomorphismes dans les contenus et dans les époques constituent une preuve irréfutable de la falsification de l’histoire.

L’auteur (CP) a continué et a élargi depuis 1999 les résultats de l’analyse historique de Fomenko. Dans Die Matrix der alten Geschichte (la matrice de l’histoire ancienne)  de 2013 et dans des autres livres, notamment sur l’histoire suisse, il a amplifié les principes de l’analyse historique.

A l’encontre de Fomenko, l’auteur (CP) a également élaboré des estimations chronologiques sur la naissance et le développement de la culture humaine. Quant au début des sources écrites et le commencement de la falsification de l’histoire, c’est l’aube de la vraie histoire.

La connaissance historique nécessite des écrits. En analysant et en comparant leurs contenus on peut vérifier leur plausibilité ou leur véracité.

Les dates de l’histoire ancienne donnent elles-mêmes un renseignement sur leur genèse possible : Avant le début de la tradition écrite – manuscrite et imprimée – il n’y a point de chronologie et de datation.

A part l’analyse de la tradition écrite, l’histoire de l’architecture et du développement technique forment un chemin royal pour établir un ordre chronologique des cultures anciennes. Ce procédé nous permet de donner des estimations de la durée du temps avant notre époque.

Il faut avant tout souligner l’importance d’une invention technique dans la construction : le mortier ou le ciment. C’était ce fixateur qui a révolutionné le bâtiment.

La soi-disant époque romaine était en quelque sorte le résultat de cette révolution technique du ciment.

Avant l’invention du mortier il n’y avait que des constructions avec des matériaux végétaux, telles que du bois, du roseau ou de la paille.

Les constructions lacustres des lacs du plateau suisse et de l’Allemagne du sud sont à considérer comme les premiers vestiges de bâtiment.

Les tumuli de terre et les soi-disant mottes (châteaux de terre) sont à situer après les constructions lacustres ou en même temps, mais avant les châteaux de pierre.

Les châteaux et fortifications « médiévaux » ont été érigés en grande partie sur les emplacements des châteaux de terre (mottes).

La différence chronologique entre les constructions lacustres, les tumuli, les châteaux de terre et le début du « Moyen Âge » est à considérer en tant que décennies, non pas des siècles.

Les bâtiments antiques, les thermes, les villas rustiques, les temples sont antérieurs aux églises, chapelles et remparts « médiévaux ».

On constate que souvent des églises de l’ère moderne ont été construites sur les restes des villas rustiques romaines. – La différence chronologique entre « Antiquité » et « Moyen Âge » est donc minime.

On est stupéfait de trouver les restes des bâtisses romaines au nord des Alpes sous un sol fertile, sous des prés, des champs et des forêts. – On estime que ces ruines ont été nivelées en l’espace de quelques années pour l’exploitation des pierres de construction.

Les tumuli ont été pillés dès le 18ème siècle. Donc ils sont à situer dans une époque antérieure.

L’archéologie surestime d’une façon grotesque l’âge des vestiges mentionnés ci-dessus : Elle les insère dans un cadre de plusieurs millénaires au lieu de seulement cent ans.

La culture préhistorique avec ces tumuli, ces fortifications et ces menhirs reste pourtant absolument muette pour nous. On ignore tout des cultures liées à ces monuments.

La culture romaine nous a laissé d’importants vestiges en Europe et dans tous les pays autour de la Méditerranée. Les monuments qui ont survécus jusqu'à notre époque nous rappellent sans cesse que nous ignorons quasiment tout sur leurs origines.

Pourquoi par exemple y avait-il des amphithéâtres que dans l’ouest et pas dans l’est ? En Libye et en Croatie il y en avait, mais pas en Grèce, ni en Asie mineure et ni en Syrie.

Finalement on peut constater que seulement le « Moyen Âge » est plus récent que « L’Antiquité ».

Mais peu après la fin de la culture romaine – après deux ou trois générations, aux alentours de 1760 peut-être – un intérêt nostalgique pour l’Antiquité, la Renaissance et plus tard le Classicisme s’est développé.

Mais il faut qu’on sache que beaucoup de monuments antiques ont été érigés pendant des époques postérieures.

Le Parthénon sur l’acropole d’Athènes est considéré comme un chef-d’œuvre de la période classique de l’antiquité grecque. On oublie que ce bâtiment était en fait une cathédrale chrétienne dédiée à la Mère Marie. Les auteurs de ce monument étaient les Francs, les Catalans ou les Italiens. Les Croisés et non pas les anciens Grecs de la légende ont créé la Grèce classique.

A Rome c'est la même chose : Les colonnes de Trajan et Marc Aurèle, la statue équestre de Marc Aurèle et le Panthéon sont à considérer comme des monuments post-classiques.

Les représentations artistiques des ruines de Rome de Piranesi de même que les considérations sur la grandeur et la décadence de l’empire romain de Montesquieu et de Gibbon dévoilent une civilisation qui a cultivé une certaine image de l’Antiquité classique.

Dès qu’une forme de l’Antiquité classique est devenue une norme, on a commencé à imiter et à falsifier des objets, des œuvres d’art et mêmes des monuments.

Les monnaies romaines avec leurs portraits réalistes des empereurs nécessitaient le savoir-faire des beaux-arts de la Renaissance.

Dans la première moitié du 15ème siècle », mais en fait autour de 1750/60, il y avait en Italie un homme nommé Cyriacus d’Ancône. Il « trouvait » durant ses voyages en Grèce partout des trésors antiques et des inscriptions. – Mais c’était lui qui fabriquait la plupart de ces antiquités dans son atelier et qui en faisait un commerce florissant.

Cyriacus d’Ancône a d’ailleurs été le premier à dessiner le Parthénon d’Athènes.

Au pied du Vésuve près de Naples il existait une ville nommé Pompéi. Celle-ci a été détruite et ensevelie par une gigantesque éruption du volcan. – Ce lieu avait un aspect plutôt médiéval. Ce n'est que suite aux fouilles ayant peut-être commencé après 1770, que cet endroit a été stylisé en site exemplaire d’une antiquité classique.

A partir d’environs 1770, le Baroque et le Classicisme nécessitent l’impacte des antiquités de Rome, d’Athènes, de Pompéj, de Paestum et d’autres lieux antiques.

Nous admirons les colonnades de la place de la basilique Saint-Pierre du Vatican à Rome. – Mais nous ignorons l’exemple des colonnades de la place du marché de la ville romaine de Gerasa (Jerash) en Jordanie.

Non seulement, l’Antiquité, le Moyen Âge et l’Ère moderne se situent l’un à côté de l’autre, mais il faut avouer que le changement culturel et architectural se sont faits plus rapidement que ce que l'on veut bien le croire.

Les monuments de Rome font preuve de ce changement. Les premières images de la ville éternelle dans les chroniques de Hartmann Schedel et de Sébastien Münster montrent une cité médiévale avec quelques bâtisses antiques.

L’artiste hollandais Maarten van Heemskerck a fait des dessins à Rome juste avant la transformation baroque. Il a montré par exemple le début de la construction de la cathédrale de Saint-Pierre, mais sans les éléments postérieurs, voire baroques. - On peut dater ces dessins pendant les années 1760.

Le Vatican et la basilique de Saint-Pierre ont été achevés vraisemblablement seulement autour de 1790. Et la présence des papes à Rome ne se situe pas avant la deuxième partie du siècle mentionné.

L’histoire d’art nous prouve tout aussi bien le récentisme culturel, architectural et historique.

Toutes les œuvres d’art sur bois, toile ou papier sont à dater après l’apparition des documents sur parchemins et papier, manuscrits et imprimés de même qu'après l’introduction de la datation actuelle.

Un artiste comme Albrecht Dürer « environs 1500 après Jésus Christ » (à noter ses initiales AD) a esquissé entre autres des projets de villes fortifiées avec des bastions du style Vauban. Mais les canons qui ont révolutionné l’art de la fortification sont à situer dès les années 1760.

Les autres artistes – Michel-Ange, Raphaël, Titien, etc. – ne peuvent pas être plus anciens. L’âge d’or de la peinture hollandaise et flamande avec Rembrandt et Rubens est à situer autour de 1770 – pas un siècle de plus.

Pour les techniques de la peinture, il faut assumer les mêmes restrictions chronologiques que pour les bâtiments : Ces œuvres d’art ne se conservent pas indéfiniment sans entretien et sans méthode de conservation et de restauration.

La peinture et les autres beaux-arts font aussi partie de la Grande Action de la falsification historique.

Fomenko a remarqué que quant à la fameuse statue de l’empereur Auguste trouvée à Primaporta près de Rome en 1863 : c’est une œuvre qui requiert la chronologie et le tableau historique de Joseph Juste Scaliger.  

L’invention et la falsification de l’histoire ont été liées étroitement avec le développement de l’alphabète et de l’écriture.

Les scientifiques ont tendance à oublier que ces deux conditions mentionnées sont indispensables pour une langue écrite.

Il faut admettre que les langues écrites pour le culte et les ordonnances ont été créées en premier et que les langues nationales se sont développées après.

L’ordre chronologique des langues classiques est le grec, le latin puis l’hébreu.

La région de l’origine du grec nous est inconnue – cela peut être la Syrie ou l’Égypte, mais certainement pas le pays qui s’appelle maintenant la Grèce.

Le latin semble avoir été créé en Gaule.

L’hébreu comme troisième langue classique a dû être créé en Allemagne du sud-ouest, probablement même en Helvétie.

L’écriture de ces langues a débuté seulement après la fin de l’époque romaine, dans un Moyen Âge développé.

Les documents historiques écrits que nous connaissons dans nos archives et bibliothèques nécessitent les langues classiques, les langues nationales et les inventions techniques telles que le papier, le parchemin, le papyrus et finalement l’imprimerie, sans oublier la datation Anno domini, déjà mentionnée.

L’histoire écrite des premiers temps – à partir d’environs 1740/50 n'est qu'une histoire légendaire et les datations n’ont qu’une valeur figurative.

Toute la tradition écrite ancienne – gréco-romaine et médiévale – la bible, les pères d’église, les chroniques ont été créés en Europe de l’ouest, y compris les textes byzantins.

Et cette masse de documents manuscrits et imprimés a été élaborée par une ou deux générations, comme la déjà conclut le savant mentionné Robert Baldauf.

En l’occurrence la distinction entre Vieux et Nouveau Testament est vaine, puisque les parallèles textuaires entre ces deux parties nous démontrent une création plus ou moins simultanée.

L’invention d’une histoire et des époques fictives est censée avoir plusieurs motifs.

Notons que la fin de l’époque romaine, le début d’une toute autre culture ainsi qu’une série d’inventions techniques révolutionnaires telles que l’imprimerie, le miroir et la poudre à canon ont créé une toute autre civilisation.

Le but de la Grande Action de la falsification historique était donc de donner à cette ère nouvelle un passé qui n’existait pas ou qu’on était en train d’oublier ou de vouloir oublier.

Ainsi on a même déplacé dans le contexte chronologique des événements actuels et récents.

L’impératif d’attribuer à toute une longue histoire a même déterminé la production de textes. La masse de manuscrits a eu pour but de faire semblant que ceux-ci auraient dû être placés avant l’imprimerie. – Mais la tradition manuscrite conservée n’est en effet pas plus vieille que les imprimés.

Les manuscrits sur parchemin ont servi de preuve pour nous faire croire que cette matière était antérieure au papier.

Aujourd’hui encore, on fabrique des textes bibliques sur papyrus. L’illusion générale attribue à cette matière un âge biblique, voire légendaire.

On a même créé des variations soi-disant anciennes des langues classiques et nationales, de même qu'on a inventé un vieux français, un vieil allemand et un vieil italien.

Par la suite on a créé des langues soi-disant archi-vieilles - en Allemagne par exemple : le gothique.

Le grec homérique n’a nullement été antérieur à l’ancien grec. Derrière Homère se cache le comte de Saint-Omer, un troubadour franc qui est mentionné dans la Grèce médiévale.

La falsification littéraire et philologique a rayonné jusqu’en Asie. Apparemment dans la deuxième partie du 18ème siècle des missionnaires serbes ou bulgares ont créé en Inde le Sanscrit (sainte écriture). – En Perse, on a créé un vieux persan.

Les noms de lieux du Proche-Orient révèlent tous une racine occidentale, voire romane : Le nom de Bosphore est français (passe par) comme Athènes et Attique. Les Dardanelles cachent la rivière française qui est Dordogne. Byzance est comme Besançon dans la Franche-Comté entouré d’eaux de trois côtés.

La Syrie et l’Assyrie sont les pays du Sire : le titre du roi des Francs. L’Euphrate est la rivière espagnole Ebro - le Tigris est la rivière française Loire (en latin : Liger, Ligris).

Même les noms de l’Égypte ancienne comme Ramsès, Cheops, Luxor, Pelusium et Gaza ressortent du français.

Les missionnaires anglais en Amérique du nord ont introduit des mots hébraïques dans les langues indiennes : les Hurons, les Iowa, mais aussi la parole hawaïenne aloha.

La falsification historique a localisé ces récits dans les époques lointaines. On en sait relativement peu sur les époques avant la fin du 18ème siècle. Presque tout a été transporté dans une Antiquité et un Moyen Âge fictif.

Malgré l’époustouflante production de la Grande Action historique, elle n’a pas pu remplir toutes les époques inventées avec des contenus suffisants. Des longues époques obscures, des dark ages en sont la conséquence.

Le Moyen Âge millénaire représente en soi un immense trou noir, dans lequel seul l’Antiquité tardive et le Moyen Âge tardif sont plus ou moins élaborés. – Comment explique-t-on que pendant mille ans on a lu que la bible, les pères d’églises et quelques auteurs latins ? – On a prétendu qu’en Occident on aurait même perdu la connaissance de la langue grecque.

L’histoire ancienne représente un seul nirvana, éclairée par peu d’époques, personnages et faits.

Toute l’antiquité est une enfilade de siècles obscurs. Ou comment voudrait-on expliquer qu’entre la Grèce minoïque et classique, il y a un trou chronologique de plus de cinq siècles ? – Et qu'entre la Grèce classique et l’apogée de l’empire romain, il y a de nouveau un décalage chronologique de cinq cent ans.

L’histoire de l’art et surtout l’histoire de l’architecture nous démontrent pourtant un progrès rapide qui couvre à peu près un siècle avant la fin de l’époque gothique de même que le début du Baroque et du Classicisme.

Avec prudence on peut fixer relativement quelques faits historiques après l’an 1780 : C'est en 1783, qu'un traité de paix a été signé entre l’Angleterre, la France et les États-Unis à Versailles. Cet événement nous démontre que le palais de Versailles date de cette époque et non de l'époque de Louis XIV autour de « 1700 ». – Et les États-Unis ont été fondés au début des années 1780, pas avant.

On comprend ainsi par ce fait que la construction démesurée et extrêmement coûteuse de Versailles a directement abouti à la Révolution française de 1788/89. – L’histoire commence à devenir plausible.

Les événements révolutionnaires en France et puis en Europe ont probablement rendu impossible la continuation de la falsification historique. Les documents historiques gagnent en plausibilité et en véracité.

Mais jusqu’en 1815, il y a toujours quelques dates, personnages et faits incertains.

Pourquoi par exemple : Napoléon a-t-il quitté la France au milieu de la guerre pour une expédition militaire en Égypte ? – Invraisemblable et difficile à interpréter !

Même le personnage de Napoléon peut être mis en doute.

Après 1815 la toile historique du nombre des documents bien datés et justifiés a rendu impossible la continuation d’une Grande Action. Après cette date l’historiographie dans le sens moderne a débuté.

Les falsifications des objets d’art et de textes antiques ont pourtant continué. Ainsi le savant autrichien Constantin de Tischendorf a saisi l’opportunité afin de fabriquer autour de 1850, le Codex Sinaïticus qui est une fausse et ancienne version de la bible.

L’autel de Pergame érigé à Berlin après 1871, le buste d’or de Marc Aurèle découvert en 1939 à Avenches (Suisse) et la statue du prince celtique découverte en 1996 à Glauberg en Hesse, nous démontrent que le processus de falsification est toujours actif. -  Notre civilisation a besoin d’antiquités, donc on les fabrique.

La découverte des fameux écrits de Qumram près de la Mer morte coïncide avec l’an 1948 : la fondation de l’état d’Israël. – Mais ces papyri et parchemins ne sont nullement anciens.

On découvre l’histoire falsifiée à des détails spécifiques.

Avant tout on remarque le caractère grotesque de ces récits pseudo-historiques. C’est le sentiment qui parle et qui refuse ces contenus.

On dit que c’est Louis XIV qui a érigé le château de Versailles. Les coûts pour cette bâtisse sont censés être une raison de la Révolution française. – Mais entre Versailles et 1789 il y a presque quatre-vingt ans.

On dit aussi que les croisades à partir de « 1096 AD » sont le résultat de la conquête de Jérusalem par les infidèles « autour de 640 AD ». – Pourquoi alors l’Occident chrétien a-t-il attendu plus de 350 ans pour une telle intervention militaire ?

Il y a d’autres caractéristiques qui dévoilent l’histoire inventée.

La tradition historique est formée d’après des modèles constants, d’après une matrice. Voilà pourquoi on reconnaît par exemple que dans beaucoup de récits de la guerre de Troie, Fomenko et moi, nous nous sommes largement penchés sur ces stéréotypes ou isomorphismes historiques.

Les répétitions de certains contenus sont tout aussi évidentes que la guerre de Troie.

Les pires ennemis de la république de Rome ont été les Carthaginois de la Méditerranée occidentale. – Mais dans l’ère nouvelle les Sarrasins de Tunis et d'Alger ont été le même fléau pour ces régions. Ces deux nations de pirates, ne sont-elles pas identiques ?

Dans des sources égyptiennes, on décrit une invasion des soi-disant Peuples de la Mer dans la Méditerranée orientale. Dans le Haut Moyen Âge il y avait les croisades de nations de l’Europe occidentale contre l’Orient. -  Ces deux peuples et nations n’étaient-ils pas identiques ? Ni les uns, ni les autres n'ont pu conquérir l’Égypte.

Les Bourguignons de l’époque de la Migration des peuples dans l’Antiquité tardive ont été anéantis en Rhénanie par les Huns. – Mais ça n’a pas empêché la résurrection d’un royaume de Bourgogne dans le Haut Moyen Âge. - Et dans le Moyen Âge tardif il y avait un comté de Bourgogne avec Philippe le Bon et Charles le Téméraire. – Comme les anciens Bourguignons, cet état a été anéanti d’une année à l’autre.

Tous les empereurs romains ont fait la guerre contre les Parthes ou les Persans dans l’Orient. Mais à chaque fois, ces ennemis se sont à nouveau relevés. Et dans le Bas Empire romain, les Persans ont même capturé l’empereur romain Valérien.

Les Persans existaient aussi dans le Moyen Âge millénaire et dans l’ère nouvelle. – Il semble que ce peuple ou cette nation était invincible pendant 2000 ans !

Des historiens antérieurs ont parfois reconnus ces parallèles. L’allemand Ferdinand Gregorovius qui a écrit vers la fin du 19ème siècle deux ouvrages importants de l’histoire de Rome et d’Athènes au Moyen Âge, constate à plusieurs reprises ces isomorphismes entre l’Antiquité et le Moyen Âge.

Les parallèles de ces contenus constituent un chemin royal pour déceler la fiction et la construction de l’histoire ancienne.

Fomenko et moi (CP) ont présenté ces parallèles pour la plupart sous forme de tabelles.

Ci-dessous, il y a un choix d’isomorphismes.

Exemples de parallèles dans l’histoire ancienne

Genèse : Caïn tue son frère Abel.

 

Rome en début de l’ère royale : Romulus tue son frère Rémus.

 

Genèse : Discorde entre Abraham (= père de Rome) et LOT (LT). – Le dernier part pour l’Orient.

Bas Empire romain : Discorde entre Constantin le Grand et LICINIUS (LC > LT). – Le dernier part pour l’Orient.

 

Genèse : Un feu anéantit les villes jumelles de Sodome et Gomorrhe.

Rome en début de l’ère royale: Le Vésuve détruit la ville d’Alba ou Naples = Pompéi. En même temps un feu dévaste la ville de Rome.

 

Genèse : Abraham veut sacrifier son fils Isaac sur un auteuil.

L’expédition des Argonautes : Agamemnon veut sacrifier sa fille Iphigénie sur un auteuil.

 

Exode : Exode des Juifs d’Egypte à la montagne du Sinaï = Vésuve.

République romaine : Exode des plébéiens à la montagne sacrée = Vésuve.

 

Exode : Exode des Juifs par la Mer rouge vers la Terre sainte = la Galilée.

Jules César : Exode des Helvètes par le Fleuve rouge = le Rhône vers la Gaule = la Galilée.

 

La ville de Troie a sept rois.

La ville de Rome a sept rois.

 

Ruth : Enlèvement des filles de Silo = S(C)L = SICILIA, Sicile.

Tite Live : Enlèvement des Sabines = Siciliennes.

 

Autour de „1200 AC“ la ville de Troie est conquise par les Grecs = les Francs.

En « 1202/1204 » la ville de Constantinople est conquise par les Francs.

 

Fin de l’époque royale à Rome : Junius BRUTUS libère la ville de la tyrannie.

Fin de l’époque républicaine à Rome: BRUTUS libère la ville de la tyrannie de Jules César.

 

Les Babyloniens = Gaulois conquièrent Jérusalem en « 587 AC ».

Les Gaulois conquièrent Rome en « 387 AC ».

 

Phoul ou Toul, le roi d'Assyrie assiège Jérusalem, mais il s’enfuit à cause de la peste.

L’empereur Frédéric Barberousse assiège Rome, mais il s’enfuit à cause de la peste.

 

REZIN, le roi de Syrie, assiège en vain la ville de Jérusalem avec Rémalia, le roi d’Israël (2ème livre des Rois, 16).

Illa, un proche du procurateur du Bas Empire romain RICIMER, assiège en vain Constantinople.

 

SAÜL anéantit les prêtres du sanctuaire montagnard de Nob.

SULLA anéantit les prêtres du sanctuaire montagnard de Praeneste.

 

Sulla détruit en « 82 AC le sanctuaire de Praeneste.

Pape Boniface VIII détruit en « 1298 » la cité de Palestrina = Praeneste.

 

SAÜL démissionne volontairement de son activité royale.

SULLA démissionne volontairement de son activité royale.

 

SOLON, le souverain d’Athènes démissionne volontairement de ses fonctions.

SULLA, le souverain romain démissionne volontairement de ses fonctions.

 

SULLA démissionne volontairement de ses fonctions royales.

 

L’empereur Dioclétien démissionne volontairement de ses fonctions impériales. Il finit ses jours dans son palais de SALONA. 

 

Tanaquil = tranquilla), la femme du roi romain Tarquinius Priscus était une aristocrate très dominatrice.

Galla Placidia (= placida = tranquilla), la mère de l’empereur romain du Bas Empire était une aristocrate très dominatrice.

 

Jules César avait une liaison avec Cléopâtre, une reine orientale.

L’empereur romain Aurélien enlève Zénobie, une reine orientale pour aller vivre à Rome.

 

Jules César navigue à travers la Mer adriatique = la Mer gauloise vers la DALMATIE.

Jésus Christ navigue à travers le lac Génésareth = la Mer gauloise vers DALMANUTA (évangile selon Marc).

 

Jules César est assassiné par une arme pointue.

Jésus Christ est assassiné par une arme pointue.

 

Jules César est assassiné par une arme pointue.

L’empereur AURÉLIEN est assassiné par une arme pointue.

 

La mère de Jules César s’appelle AURELIA.

L’empereur AURÉLIEN introduit le culte solaire dans l’empire romain.

 

JULES César est assassiné par une arme pointue.

L’empereur JULIEN l’Apostate est assassiné par une arme pointue.

 

Jésus Christ chasse les commerçants du temple de Jérusalem.

 

Hildebrand = pape Grégoire VII enlève les éléments faisant du commerce avec des offices ecclésiastiques de l’église romaine.

 

Jules César a un rival en la personne de Pompéjus. Celui-ci est décapité.

Jésus Christ a un rival en la personne de Jean le Baptiste. Celui-ci est décapité.

 

JOSUÉ (= JOU/AN) conquiert la terre sainte de CANAAN (= la CAMPAGNE) ainsi que la ville de Jéricho.

Charles d’ANJOU conquiert la terre sainte de CAMPAGNE ainsi que la ville de Naples.

 

Josué conquiert la ville de Jéricho. Des trombones sont mentionnés dans ce récit.

Alexandre le Grand conquiert la ville de Tyre. Des trombones sont mentionnés dans ce récit.

 

Le royaume d’Israël de Salomon est composé de douze tribus.

Constantin le Grand divise l’empire romain en douze diocèses.

 

PHOUL (TL) le roi d'Assyrie dévaste Israël.

ATTILA (TL) le roi des Huns dévaste l’empire romain.

 

Dans les royaumes d’Israël et de Judée l’usurpateur Jéhu = Jahvé = Dieu est assisté par le prophète Elisa. 

Dans le Bas Empire romain Alaric (ala = Dieu) l’usurpateur de l’occident comme de l’orient est assisté par le père d’église Jean Chrysostome. 

 

Jéhu dévaste la Judée = Rome orientale et Israël = Rome occidentale et règne sur les deux royaumes.

Alaric dévaste la Rome orientale et occidentale et règne sur les deux empires.

 

Jotham de Judée (durée de règne 16 ans) lutte contre les Ammonites.

L’empereur Domitien (durée de règne 16 ans) lutte contre les Daces.

 

Les Juifs sont emmenés à Jérusalem et passent 70 ans en captivité babylonienne.

Les papes sont emmenés à Rome et passent 70 ans en captivité avignonnaise = babylonienne.

 

Ezra : Les Juifs organisent un concile à Jérusalem après leur retour de la captivité babylonienne = persane = franque.

 

Les représentants de l’église catholique organisent un concile après le retour des papes de la captivité babylonienne = persane = franque à PISE = PERSE (et Constance).

 

A Babylone (PPL = papale) ou NINIVE (NNV > VNN) il y avait des jardins suspendus.

A AVIGNON (VNN > NNV = NINIVE), la ville papale, il y a un jardin suspendu.

 

Alexandre le Grand détruit au début de son règne Thèbes : une ville de son royaume.

Charles le Téméraire de Bourgogne détruit au début de son règne Dinant : une ville de son comté.

 

Alaric, un goth = allemand est enseveli dans la rivière Busento.

Frédéric Barberousse, un allemand, se noie dans la rivière Saleph.

 

Manassé, le roi de Judée = Rome orientale provoque à Jérusalem un bain de sang.

Justinien, l’empereur de la Rome orientale provoque un bain de sang à Constantinople pendant l’insurrection de Nika.

 

Jésus a un mécène noble en la personne de MARIE MADELEINE.

Hildebrand = pape Grégoire VII a un mécène noble en la personne de MATHILDE de Toscane.

 

Salomon a une amie royale venant de SABA.

 

La femme de l’empereur Frédéric II de Hohenstaufen s’appelle ISABELLA d’Angleterre.

 

L’empereur Hadrien a un jeune homme bien-aimé qui s’appelle ANTINOUS.

Le fils bien-aimé de l’empereur Frédéric de Hohenstaufen s’appelle ENZIO.

 

Moïse édicte ces dix commandements sur dix tableaux.

La république romaine édicte une loi sur dix tableaux.

 

Dans  le concile de Nicée (organisé par CONSTANTIN le Grand) on condamne les thèses d’ARIUS. 

Dans le concile de CONSTANCE on condamne les thèses de JAN HUS.

 

JULES César vainc les Germains en Alsace.

 

L’empereur JULIEN l’Apostate vainc les Alamans dans la bataille de Strasbourg en Alsace.

 

Jules César est un roi soleil. Sa mère s’appelle AURELIA.

L’empereur romain AURÉLIEN déclare le culte solaire comme religion d’état.

 

L’empereur Caligula devait porter des bottes de soldat dans sa jeunesse.

L’empereur Julien l’Apostate devait porter des bottes de soldat dans sa jeunesse.

 

Néron, un empereur tyrannique (durée de règne 14 ans) en Rome occidentale régnait dans un triumvirat avec Sénèque  et Burrus.

Valens, un empereur tyrannique (durée de règne 14 ans) en Rome orientale régnait dans un triumvirat avec Gratien et Valentinien I.

 

Néron meurt dans une bataille.

Valens meurt dans la bataille d’Adrianople.

 

Néron (NERONEM) fait exécuter sa première épouse OCTAVIA sous prétexte d’infidélité.

Otto III (OTTONEM) fait brûler son épouse, la fille d’un roi aragonais sous prétexte d’infidélité.

 

Jérusalem antique : Hérode (HERODEM) fait décapiter JEAN le  Baptiste.

Rome antique : Néron (NERONEM) fait décapiter l’apôtre Paul.

Rome médiévale : Otto III (OTTONEM) fait décapiter le préfet urbain JEAN Crescentius à Rome.

 

Spartacus et ses adhérents sont crucifiés en dehors de Rome.

Jésus de Nazareth et ses adhérents sont crucifiés en dehors de Jérusalem.

 

Le général de l’empereur romain Justinien le Grand conquiert Carthage en « 535 AD ».

Le général de l’empereur romain Charles V conquiert Tunis (Carthage) en « 1535 » = 1000 ans après Justinien.

 

Théoderic, le roi des Ostrogoths en Italie devient méfiant à la fin de sa vie et fait exécuter le philosophe BOËTHIUS. 

Frédéric II, l’empereur allemand en Italie devient méfiant à la fin de sa vie et fait exécuter son chancelier PIERRE de Vignes (Vineis, Vinea).

 

Antiquité : le peuple maritime des PHÉNICIENS.

Ère moderne : la ville maritime de VENISE.

 

L’état militariste de SPARTA (S.PTRM = sanctum patrem = saint père = pape) au Péloponnèse.

La despotie médiévale de MISTRA (mister = seigneur) au Péloponnèse (Morée).

 

La guerre du Péloponnèse en Grèce finit par une entreprise amphibien des Athénées en Sicile. 

La guerre des Goths en Italie commence par une entreprise amphibien des Byzantins en Sicile.

 

Après la guerre du Péloponnèse 30 tyrans assument le pouvoir dans la ville vaincue d’Athènes.

Après la captivité de l’empereur Valérien 30 tyrans assument le pouvoir dans l’empire romain vaincu.

 

POMPEJUS le Grand est décapité après sa défaite dans une bataille.

TEJAS = POMPEJUS, le dernier roi des Ostrogoths est décapité après sa défaite dans une bataille.

 

Le règne commun de Pompéjus le Grand et Jules César dure 11 ans.

Le règne commun de Dioclétien et Constantius Chlore dure 11 ans.

 

Le général romain (M)ARIUS meurt à la suite d’une hémorragie.

L’hérétique romain ARIUS meurt à la suite d’une hémorragie.

 

Dans la maison des Sévères, il y avait une querelle entre Caracalla et son frère Geta. Le dernier est assassiné.

Dans la maison des Habsbourg, il y avait une querelle entre Jean Parricide et Albert. Le dernier est assassiné.

 

Septime Sévère, le fondateur de la dynastie des Sévères, a eu 18 ans de règne.

Rodolphe I, le fondateur de la dynastie des Habsbourg, a eu 18 ans de règne.

 

Septime Sévère conquiert au début de son règne BYZANCE.

Rodolphe de Habsbourg conquiert à la fin de son règne BESANÇON = BYZANCE.

 

Constantin le Grand (durée de règne : 31 ans) fait son entrée à Constantinople (Nouvelle Rome) en « 330 AD ».

L’empereur byzantin Héraclius (durée du règne : 31 ans) fait son entrée à Jérusalem = Rome céleste en « 630 AD ».

 

CONSTANTIN le Grand construit la Nouvelle Rome = Constantinople et fonda ainsi l’empire byzantin.

CONSTANTIN XI (Paléologue) perd en « 1453 » Constantinople. C’est la fin de l’empire byzantin.

 

Romulus Quirinus, le premier roi romain, a été emmené au ciel.

Constantin le Grand, le premier empereur du Bas Empire romain, a été emmené au ciel.

 

AUGUSTIN, un père d’église et réformateur de la foi a écrit un traité Adversus Judaeos = Contre les juifs.

Le réformateur Martin Luter, un AUGUSTIN, a écrit un traité Wider die Juden (Contre les Juifs), ainsi que Von den Juden und ihren Lügen.

 

Le soi-disant écrivain « antique » PLUTARQUE.

Le nom est identique avec PETRARQUE, l’écrivain du Moyen Âge tardif.

Plutarque écrivait des biographies d’hommes importants.

PETRARQUE, un écrivain de la Renaissance.

Le nom est identique avec PLUTARQUE.

Pétrarque écrivait des biographies d’hommes importants.

 

« 44 AC » : Jules César, le pontife maxime = pape est assassiné à Rome. 

« 44 AD » : Pétrus devient le premier pape romain = pontife maxime.

 

Philippe, le roi des Macédoniens, assiège et conquiert Byzance = Constantinople en « 340/339 AC ».

Mohammed II, le roi des Osman assiège et conquiert Constantinople = Byzance en « 1453 ».

 

Le pays d’origine des Macédoniens (Mohammadiens) est la Thrace (TRC).

Le pays d’origine des Osman ou Turcs (TRC) est la Thrace (TRC).

 

L’empereur de Rome occidentale Valentinien III paie un tribut à Attila le roi des Huns, afin qu’il ne marche pas contre la sainte ville de Rome.

Menahem, le roi d’Israël = Rome occidentale paie un tribut à Phoul ou Toul le roi des Assyriens, afin qu’il ne marche pas contre Samarie = Sainte Marie.

 

Le père d'église St. BASIL le Grand de Césarée.

Les oeuvres de St. BASIL le Grand de Césarée sont éditées à BASEL (BÂLE).

 

Les Thébains emportent en « 371 AC » une importante victoire sur les Spartiates dû à la soi-disant formation de combat oblique.

Lieu de la bataille : LEUKTRA

Frédéric le Grand emporte en « 1757 » une importante victoire sur la coalition ennemie due à la soi-disant formation de combat oblique.

Lieu de la bataille : LEUTHEN

 

Les Romains subissent en « 214 AC » une défaite désastreuse contre les Carthaginois. Ceux-ci ne profitent pourtant pas de leur victoire.

Lieu de la bataille : CANNAE = CAMPAGNA

Frédéric le Grand subit en « 1759 » une défaite désastreuse contre ses ennemis. Ceux-ci ne profitent pourtant pas de leur victoire.

Lieu de la bataille : CUNNERS-Dorf

 

Les époques de l’histoire inventée nous démontrent lors d’une analyse que ces contenus sont illogiques. La chronologie historique n’a rien avoir avec des époques réelles ; elle est composée d'un système grotesque de temps et de dates. On y rencontre des duplications, des transpositions de temps et des années récurrentes.

On dit que Saint-Jérôme a traduit autour de « 400 AD » la bible hébraïque en latin. – Mais cette traduction fut canonisée seulement 1100 ans après, lors du concile de Trente. De même que Luter a traduit la bible latine de Saint-Jérôme 1100 ans après en allemand.

Est-ce que Saint-Jérôme et Luter ont seulement traduit la bible ou l’ont-ils en effet écrite eux-mêmes ? – Ces deux personnages ne sont-ils pas identiques ?

Autour de « 450 AC » la ville d’Athènes sous Périclès a atteint sa grandeur classique avec d’importants monuments en marbre. -  Rome pourtant est devenue une ville en marbre seulement 500 ans après. – Comment explique-t-on cet énorme décalage de temps, puisque Athènes et Rome sont séparés uniquement par le détroit de la mer adriatique ?

Le monstrueux temple de Zeus olympique ou l’Olympiéion à Athènes est doté de capitaux corinthiens d’une époque tardive. Selon la légende il a été commencé « au 6ème siècle AC ». L’empereur Hadrien a seulement achevé ce temple après plus de cinq cent ans. Et après presque 2000 ans, 16 colonnes sont toujours debout. – Une histoire architecturale de 2500 ans n’est-elle pas aberrante ?

A Rome plusieurs soi-disant monuments antiques sont fort douteux : les colonnes de Trajan et de Marc Aurèle, le Panthéon et même le gigantesque Colisée semblent appartenir au Moyen Âge plutôt qu’à l’Antiquité classique. – Et le Colisée est une ruine parce qu’il n’a jamais été achevé.

Le style gothique est censé être né à Paris avec la chapelle de Saint-Denis « autour de 1150 ». – Et pourtant les grandes cathédrales françaises de Reims, Amiens et Chartres sont datées aux environs de "1200". – Mais en Allemagne on a commencé avec la construction de cathédrales seulement 200 ans plus tard. – Et la fin de l’époque gothique se place quelque part « au 17ème siècle ». - Le style gothique a-t-il duré plus de 500 ans ?

L’invention de l’imprimerie « avant 1500 AD » a permis la conservation durable des textes auparavant manuscrits, dit-on ? – Mais si la tradition littéraire est vraie, il ne fallait pas cette révolution technique : Les textes d’Homère par exemple ont été transmis sans fautes, ni erreurs pendant plus de 2000 ans ! – Qui croit à de telles absurdités ?

De même que la littérature classique du temps d’Auguste et de Jésus Christ – Virgil, Horace et Ovide, etc. – n’avait-on donc plus besoin de l’imprimerie, puisqu’elle s’est conservée pendant 1500 ans, sans que la tradition manuscrite ne soit pas abîmée et ni détériorée ! – Vraiment ?

Les Romains anciens connaissaient déjà le béton. Avec ce matériau, ils ont construit par exemple la coupole du Panthéon à Rome. Mais après cela, cette technique s’est perdue jusqu’au Moyen Âge tardif.

Et pour les archéologues plusieurs inventions techniques comme la roue a dû se répéter maintes fois, vu qu’une chronologie absurde l’exigeait.

L’histoire de la découverte et de la colonisation du Nouveau Monde est un seul cauchemar : L’Amérique est censée être découverte en « 1492 », mais seulement quelques îles obscures des Bahamas. – Au « 16ème siècle » les Espagnols ont conquis l’Amérique du Sud. – En « 1620 » les Anglais ont commencé la colonisation de l’Amérique du Nord. – Et jusqu’à la fondation des États-Unis, 150 ans ont encore passé. – Cette histoire passait-elle donc au ralenti ?

L’Australie a été découverte en « 1770 », certainement quelques années plus tard. C’était plus de 250 ans après l’époque des grandes découvertes. Est-ce que c’est plausible ?

La chronologie de l’histoire fictive est surdimensionnée d’une façon illogique. Les chroniqueurs étaient, malgré tous leurs efforts, incapables de remplir les époques qu’ils prétendaient connaître avec des contenus cohérents. Ainsi se sont créés des dark ages, des époques fantômes.

L’Antiquité classique comporte de longs siècles obscurs. Et le soi-disant Moyen Âge est en fait un millénaire où le temps reculait au lieu d’avancer.

L’histoire fictive du Proche-Orient antique consiste en grande partie d’époques vides. Entre le royaume d’un légendaire Sargon (= Saint Aragon) et le royaume des Assyriens, il y un trou chronologique de presque 1500 ans.

L’histoire de l’Égypte ancienne se tortille à travers des millénaires. – Et plus de 1000 ans avant Jules César et Cléopâtre ce magnifique royaume baigné par le Nil n’était que déchéance et décadence.

La chronologie trop longue force même les géologues à étendre l’histoire de la Terre. Ainsi ils postulent pour des millions d’années au lieu des millénaires.

L’histoire fictive est un récit religieux avec une saga d’héros. Aux yeux du spectateur critique la crédibilité de ces contenus est donc souvent minime.

Comment Hannibal aurait-il réussi à envahir l’Italie depuis L’Afrique du nord en passant par l’Espagne avec une horde d’éléphants ?

Et comment est-ce qu’un roi d’Épire en Grèce a-t-il réussi à envahir l’Italie, également avec plusieurs troupeaux d’éléphants de combats ?

De même que selon les chroniques Charlemagne et Frédéric II de Hohenstaufen sont censés avoir traversé l’Italie du nord avec une ménagerie d’éléphants et d’autres animaux exotiques.

Les Romains étaient censés être si forts à la fin des guerres puniques qu’ils ont réussi à détruire simultanément Carthage en Tunisie et Corinthe en Grèce. – Mais pourquoi fallait-il anéantir la petite ville de Corinthe ?

Le prince carolingien Charles Martel a assommé dans les batailles de Tours et Poitiers environ 360'000 Sarrasins avec seulement quelque douzaine de propres pertes. – Comment son armée a-t-elle réussi ce fait énorme ?

De même que les Confédérés helvétiques auraient assommé dans la bataille de Morat contre Charles le Téméraire, dans l’espace d’une journée 30'000 Bourguignons sur 100'000, malgré que les Helvètes étaient dans une importante minorité numérique contre leurs ennemis !

Dans la guerre de Trente Ans, l’Allemagne aurait terriblement souffert. Des centaines de villes et des milliers de villages ont été dévastés, la population réduite et l’économie dans la misère. – Pendant ce temps le dessinateur Matthieu Mérian a fait des gravures de villes allemandes. Mais sur ces dernières, on ne voit absolument rien de cette misère. – Cette guerre était-elle un fantôme historique ?  

Il faut préconiser que l’histoire ancienne est un récit religieux. Il n’y a pas de différence entre l'histoire mondaine et l'histoire ecclésiastique. Celui qui ignore ce trait ignore les motifs de la Grande Action de la falsification historique.

La bible et leurs récits sont censés être à la base du christianisme et toutes les autres histoires sont également sacrées. L’Antiquité classique est donc une histoire chrétienne est non païenne.

On a énuméré parmi les parallèles historiques que l’histoire de Jésus de Nazareth est une variante de la biographie de Jules César et vice versa.

Même les répartitions des époques historiques suivent encore aujourd’hui son origine religieuse : La Sainte Trinité est reproduite dans les époques de l’Antiquité, du Moyen Âge et des temps modernes.

Même les archéologues connaissent la Sainte Trinité avec l’âge de pierre, l’âge du bronze et l’âge de fer.   

L’histoire ancienne avant la fin du 18ème siècle est fictive. Mais dans ces récits on trouve néanmoins quelques époques à peu près réelles : l’Antiquité tardive et le Moyen Âge tardif. Mais ces époques n’ont duré que quelques décennies et ne se sont pas séparées par un hiatus de mille ans.

Et dans l’histoire fictive nous découvrons quelques faits réels.

L’histoire du roi Salomon par exemple est à voir sur l’arrière-plan de la découverte et de la colonisation du Nouveau Monde. Dans la bible, il y a même une allusion à l’inflation provoquée par l’importation massive d’argent de l’Amérique du sud en Europe.

Il faut supposer que les récits du Vieux et Nouveau Testament ont été écrits lors de l’apparition des armes à feu. Les trombones mentionnés qui ont fait délabrer les remparts de Jéricho sont vraisemblablement des canons et derrière cette ville inconnue se dissimule probablement le siège et la conquête de Constantinople par les Turcs.

Derrière l’histoire fictive des croisades se cachent les expéditions militaires de différentes nations de l’Europe occidentale : des Francs, des Italiens, des Catalans et Aragonais contre l’Orient, notamment la Grèce, l’Asie Mineure, la Syrie et la Palestine. Ces entreprises sont à situer dans le deuxième tiers du 18ème siècle.

Les guerres puniques des anciens Romains reflètent la menace des Sarrasins de l’Afrique du nord qui ont pesé sur les côtes du nord de la Méditerranée occidentale au 18ème siècle.

Dans l’histoire brouillée, on peut même décerner quelques complexes bien réels.

L’auteur (CP) explore aussi amplement l’origine des noms des lieux en Europe et dans tout le monde antique. Il résulte que tous les noms des lieux des pays ont une racine commune et se sont créés en même temps. Les notions centrales derrière tous les noms sont le Vésuve, Naples, Troie ou Iljon, différents termes chrétiens et des noms d’empereurs antiques ou médiévaux.

Cette dénomination uniforme et simultanée dans tous les pays autour de la Méditerranée démontre en premier lieu une religion centrée autour de la montagne sacrée du Vésuve et une unité politique ainsi que culturelle juste avant la création des langues modernes et l’apparition des textes qu’on connaît aujourd’hui. – Mais personne jusqu’ici a relevé cet important et fantastique système des noms des lieux vésuviens ou napolitains, ni la science de l’histoire, ni la philologie.    

Ici on voudrait encore une fois revenir sur la question du Vésuve et de Pompéi. Dans un temps certain, il y a eu une éruption de ce volcan détruisant la ville de Pompéi et de ses alentours. – Seulement on aimerait savoir la date exacte de cet événement. Ainsi les origines de la culture et de la religion européenne seraient beaucoup plus claires.

L’historiographie proprement dite s’est développée au début du 19ème siècle. Avant il n'existait que des chroniques et documents.

L’historiographie littéraire a créé un tableau lisse, plausible au premier regard d’un passé fictif. Dans ce processus toutes les contradictions, absurdités des différents et anciens récits ont été ignorés ou minimisés.

Le tableau historique actuel propagé par les universités et académies réside toujours sur le fond de l’historiographie littéraire, garni avec les documents fictifs de la Grande Action.

La tradition historique sur laquelle sont fondées nos connaissances réside sur une base très étroite. Fomenko et moi (CP) ont préconisé que l’histoire fictive est bâtie avec peu d’éléments. Les auteurs Pétrarque et Poggio Bracciolini par exemple ont créé une vaste tradition littéraire antique et médiévale quasiment d’un rien.

Pourquoi les universités et les sciences littéraires officielles ne voient-elles pas le caractère insensé de l’histoire fictive et de leurs dates ? – En principe elles reconnaissent l’inexactitude d'un monument historique. Mais au lieu de rejeter toute l’histoire antique, les savants se bornent à des petits morceaux du tableau. Ils reconnaissent quelques récits comme légendaires, mais ne touchent pas à totalité de la construction historique. Par contre, ils présentent comme preuve des objets antiques provenant de fouilles pour des époques et événements qui n’ont jamais existés.

La science universitaire de l’histoire et de la philologie est prisonnière du dogmatisme et de l'orthodoxie immobilisée dans une aporie.

Il faut donc une ouverture spirituelle, une nouvelle attitude face à l’histoire. Le rationalisme pur ne mène nulle part, les schémas convenus tels que Antiquité, Moyen Âge et les datations fixes sont désuets.

Pour dresser un nouveau tableau historique, il faudrait d’abord une sorte de sens commun combiné avec une attitude critique.

La critique de l’histoire ne nie pas notre héritage culturel, ni la tradition littéraire, mais les met à sa juste place et valeur.

Les nations actuelles vénèrent des mythes. Cela on ne le conteste pas. Mais il faut savoir que ces récits et personnages sont fictifs.

Il n’y a pas eu de Magna Charta Libertatum en Angleterre en « 1215 AD » et ni de bataille de Crécy en « 1346 ». - Le prince gaulois Vercingétorix et Arminius, chef des Chérusques en Allemagne sont des personnages fictifs, tout comme Jeanne d’Arc en France et Guillaume Tell en Suisse.

Pour la contemplation du passé, il faut aussi une sorte d’évidence émotive. Il faut sentir ce qui est possible et ce qui est impossible.

Celui qui sent les choses ne peut pas croire que les pyramides égyptiennes ont été construites plusieurs millénaires avant notre époque. – En optant pour une autre attitude, nous nous apercevrions qu’il nous est impossible de donner à nos cathédrales gothiques un âge de 600 ou même 800 ans.  

Donc les éléphants d’Hannibal se placent dans le royaume des contes de fées, de même que l’expédition d’Alexandre le Grand en Inde ainsi que celle de l’Asie Centrale.

Et la critique historique nous libère de beaucoup de faits anciens lugubres : Des bains de sang comme les Vêpres siciliennes et le massacre de la Saint-Barthélemy n’ont pas eu lieu. La sorcellerie n'a également pas existé.

Plus on essaie de pénétrer dans le passé, plus le tableau historique se noircit. Bientôt notre sagesse et notre ingéniosité devront se rendre compte en prononçant ce dicton du soi-disant philosophe grec Socrate :

Je sais seulement que je ne sais rien.

Finalement il faut avouer : Ignoramus et ignorabimus = Nous ne le savons pas et nous ne le saurons jamais.

Mais qu’en est-il avec les débuts de l’humanité, avec l’histoire de la Terre et l’origine de l’Univers ? Ici aussi un philosophe récent (Ludwig Wittgenstein) nous donne la réponse :

Sur ce dont on ne peut parler, il faut garder le silence.

***********************************

Bibliographie

 Auteur

Avant-propos :

Les œuvres de Christophe Pfister sont également disponibles en documents pdf sur le site de l’auteur :

www.dillum.ch

***************************************************************************

Beiträge zur Freiburger Historiographie des 18. und 19. Jahrhunderts

Guillimann – Alt – Berchtold – Daguet

116 Seiten mit 7 Abbildungen

Norderstedt 2008 (vergriffen)

Erweiterte Online-Ausgabe 2014

ISBN 978-3-8334-8334-9

(Historisch-philologische Werke 6)

**************************************

Die alten Eidgenossen

Die Entstehung der Schwyzer Eidgenossenschaft im Lichte der Geschichtskritik und die Rolle Berns.

380 Seiten mit 34 Abbildungen und 7 Tabellen

Norderstedt 2013

ISBN 978-3-8423-8613-6

(Historisch-philologische Werke 2)

 **************************************

Historische Denkmäler in der Schweiz

34 helvetische Erinnerungsstätten, kritisch betrachtet

164 Seiten mit 35 Abbildungen

Norderstedt 2015

ISBN 978-3-77357-0486-3

(Historisch-philologische Werke 8)

 *************************************

Die Entstehung der Jahrzahl 1291

Beiträge zur Schweizer Historiographie: Stumpf – Schweizer - Daguet et al.

136 Seiten mit 4 Abbildungen und 9 Tabellen

Norderstedt 2012

ISBN 978-3-8334-7138-4

(Historisch-philologische Werke 7)

 *************************************

Die Matrix der alten Geschichte

Eine Einführung in die Geschichts- und Chronologiekritik.

536 Seiten mit 33 Abbildungen und 18 Tabellen

Norderstedt 2013

ISBN 978-3-8423-8617-4

(Historisch-philologische Werke 1)

 *************************************

Die Ortsnamen der Schweiz

Mit einer Einführung über die vesuvianische Namensprägung Europas.

316 Seiten mit 8 Abbildungen

Norderstedt 2016

ISBN 978-3-8423-8616-7

(Historisch-philologische Werke 4)

Neuausgabe erscheint 2016

 *****************************

Die Ursprünge Berns

Eine historische Heimatkunde Berns und des Bernbiets. Mit besonderer Berücksichtigung der Burgen und mit einem autobiographischen Anhang.

368 Seiten mit 106 Abbildungen und 2 Tabellen

Norderstedt 2013
ISBN 978-3-8423-8615-0

(Historisch-philologische Werke 3)

Neuausgabe geplant für 2016

 *************************************

Johann Rudolf Wyss der Jüngere

Der Abend zu Geristein und Der Ritter von Ägerten

Zwei Dichtungen von 1814 und 1825, neu herausgegeben, eingeleitet und illustriert von Christoph Pfister

56 Seiten mit 12 Abbildungen

Norderstedt 2016

ISBN: 978-3-8423-8614-3

(Historisch-philologische Werke 5)

Neuausgabe erscheint 2016

******************************

Autres :

*********

Baldauf, Robert

Historie und Kritik; Basel 1902


Baldauf, Robert

Der Mönch von St. Gallen; Leipzig 1903


Carotta, Francesco

War Jesus Caesar?

München 1999


Fomenko, A(natoly)

Empirico-statistical analysis of narrative material and its

applications to historical dating

T. 1.2

Dordrecht 1994


Fomenko, A(natoly)

History: Fiction or Science?

T. 1 – 4

Paris etc. 2003 - 2007


Johnson, Edwin

The Pauline Epistles

London 1894


Kammeier, Wilhelm

Die Fälschung der deutschen Geschichte

ViöL 2000 (édition originale : 1935)


Livre de civilisation

Book of Civilization

Moskva 2001


Topper, Uwe

Die „Grosse Aktion“

Tübingen 1998