Manifeste
du
récentisme historique

Christophe Pfister

2022

www.dillum.ch

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Dragon imaginaire tiré d'une chronique illustrée
(Schiiling, Berne)

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Avant 1800 personne n'avait intérêt à écrire la vraie Histoire.

(Citation d'Eugène Gabowitsch)

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Quand l'Histoire vraie a-t-elle alors commençé ?

Au moment où l'on s'est occupé d'écrire l'Histoire actuelle.

Exemple : la Révolution française a débuté en 1789 et en 1790
l'anglais Edmund Burke a publié ses Considérations sur la Révolution en France.

(Remarque de l'auteur de cet article)

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Il est généralement admis que toute l’Histoire de l’humanité – et même le passé de la Terre –  tels qu’ils sont écrits et enseignés, sont authentiques et fiables.

L’analyse des contenus historiques révèle pourtant que ce n’est pas le cas.

Voici l’amorce du récentisme historique.

Celui-ci a deux aspects fondamentaux : la problématique historique qui réside dans les contenus et les datations de l’Histoire conventionnelle.

Le problème historique tourne en aporie pour les époques lointaines, voire plusieurs siècles avant le présent.

Pour l’exprimer autrement :

Il y a une Histoire et une préhistoire. L’Histoire réelle avec des contenus et des datations sûrs est beaucoup plus courte que ce que l’on croit.

Quelques remarques préliminaires s’imposent.

Il est admis qu’on ne peut pas prédire l’avenir. Tout ce qu’on peut faire c’est décrire quelques tendances et développements.

Si on ne peut pas prévoir l’avenir, on ne peut pas non plus retracer le passé de l’humanité.

Le dernier constat n’est pas absolu : nous surestimons nos connaissances du passé.

En fait, on ne connaît parfaitement que le présent. Plus on remonte dans le passé, plus nos connaissances historiques deviennent incertaines, floues et finalement obscures.

Les animaux n’ont aucune notion du passé ni de l’avenir.

Les êtres humains ont de telles notions.

La culture humaine a aussi développé des instruments pour décrire un certain passé.

Notre passé fiable et bien documenté est beaucoup plus court que ce que l’on croit. – Nous l’avons déjà dit. Plus on remonte dans le temps, plus les contenus et les datations deviennent incertains, aléatoires et finalement absurdes.

L’analyse historique a pour but de séparer la vraie de la fausse Histoire et les vraies des fausses datations.

La séparation entre la vraie et la fausse Histoire n’est pas absolue. On est obligé d’accepter une zone d’incertitude. Le passé éclairé, au fur et à mesure que l'on remonte dans le temps se transforme en un brouillard  de connaissances pour aboutir dans la nuit des temps.

Un premier exemple :

Des navigateurs anglais ont découvert l’Australie. – Ceci est un fait. – Mais sait-on vraiment que c’était en 1770 ? – A cette époque, la chronologie de l'ère chrétienne ainsi que des écrits existaient déjà, mais les datations n’étaient pas encore fiables.

Qui oserait écrire une histoire de l’Australie avant que les Européens l’aient découverte ? Sur ce continent il n’y avait ni écriture, ni datations, ni archives. Quelques témoignages et récits oraux n’apporteraient pas grand-chose.

On peut dire la même chose pour l’Histoire de l’Europe avant une certaine époque. On est devant un grand vide !

L’Histoire vraie a besoin de documents fiables et datés. Cela n’existe pas pour des époques lointaines.

Sans documents fiables et datés comment peut-on décrire le début de l’humanité ou même l’histoire de la Terre ?

L’Histoire officielle et établie, telle qu’elle est enseignée dans les écoles, les universités et les académies, ignore totalement ces problèmes épistémologiques. En toute naïveté, elle prétend connaître l’Histoire au-delà du seuil de nos connaissances. Ainsi la prétendue Histoire réelle devient un assemblage de pures spéculations, de légendes et de contes de fées.

Les guerres napoléoniennes au début du 19ème siècle semblent être vraies – à quelques exceptions près.

La Révolution française à partir de 1788/89 est peut-être le premier complexe historique plus ou moins vrai.

Mais en deçà de ce seuil, l'Histoire vérifiable n’est que du nirvana.

Une ou deux générations avant 1789, existait déjà un grand nombre d’écrits et de documents. Mais cette tradition écrite est fausse. On ne peut faire que quelques vagues spéculations et présomptions.

Vouloir affirmer un « 1700 » et le peupler de contenus est insensé.

La guerre de Trente ans est fictive.

La guerre de Cent Ans n’a rien à voir avec la vraie Histoire.

Les guerres de l’Antiquité, par exemple les guerres persanes contre Athènes et celles entre Rome et Carthage sont des histoires ou des contes de fées

La découverte du Nouveau Monde est un fait. Mais l’association au nom de Christophe Colomb à la date de « 1492 » est douteuse.

La Réforme de la foi chrétienne « au début du 16ème siècle » malgré d'innombrables documents, reste une affaire totalement floue.

La critique historique et chronologique a pour but de dénoncer l’échafaudage historique et de le réduire à ses justes proportions.

Le récentisme signifie un raccourci du temps et des époques : L’Histoire de l’humanité et celle de la Terre est beaucoup plus courte que ce que l’on est enclin à croire.

L’Histoire existe seulement dès que l'on dispose de documents écrits.

Au début de l’Histoire, même les récits historiques ne sont pas fiables. On est confronté à une gigantesque falsification intentionnelle de l’Histoire, des contenus ainsi que des datations.

Plusieurs auteurs appellent cela la Grande Action de la falsification historique.

Tous nos récits historiques jusqu’à la fin du 18ème siècle ne sont que des fables convenues (Voltaire).

Avant le début du 19ème siècle, aucun savant ne voyait un intérêt quelconque  à écrire la vraie Histoire.

On pourrait faire objection en prétendant que depuis la deuxième partie du 20ème siècle, il existe des méthodes scientifiques pour les datations (radiocarbone ou C 14, etc.), mais ces dernières ne valent rien car on ne peut pas dater des objets.

L’auteur (CP) situe le début de l’alphabet et de l’écriture, ainsi que les langues anciennes et classiques, environ 300 ans avant notre ère.

Les premiers textes ont été rédigés sur pierre, métal ou argile.

Les documents écrits sur papier et parchemin ainsi que l’imprimerie, apparaissent seulement vers la moitié du 18ème siècle.

Cette date est déjà plus concrète, puisqu’en même temps que les écrits manuscrits et imprimés apparaît la datation anno domini,  (AC = ante Christum = avant Jésus Christ) (AD = anno Domini = après Jésus Christ).

Après cette époque il est permis d’employer le calcul du temps.

Pour les deux premières générations après l’introduction de la datation nouvelle, il s'avère pourtant impossible de procéder à des datations exactes : les dates fournies sont aussi fausses que les récits. Comme les écrits historiques, elles n’ont qu’une valeur figurative.

Avant l’introduction du calcul du temps actuel et des documents datés, il est impossible de dater dans le passé. Il n’y a aucun moyen pour déterminer une date ou une époque.

La datation Anno domini a probablement comme auteur le jésuite français Denis Pétau, en latin Dionysius Petavius, avec la variante « médiévale » Dionysius Exiguus. Ce savant a été le premier à dresser un tableau universel historique dans un cadre chronologique avec des ères et des datations.

Fomenko considère le savant Joseph Juste Scaliger  comme auteur de notre chronologie et de notre système historique. Selon lui on sait par exemple que l’empereur Auguste est décédé « à Nola près de Naples, le 19 août 19 après Jésus Christ, l’après-midi entre deux et trois heures ».

Qui croit à des dates aussi lointaines que cela ?

Les vieilles datations n’ont qu’un rôle numérologique. A noter par exemple le chiffre 666 mentionné à plusieurs endroits dans la Bible.

Avant cette vague de documents écrits, à partir de 1750, on ne dispose que de quelques inscriptions et noms ne permettant pas de reconstruire une Histoire continue.

Les savants et les chercheurs contemporains pensent que tous nos documents écrits n'ont qu'un âge limité. Au lieu de l'avouer, ils s'accrochent à des soi-disant documents très anciens, voire des écrits sur pierre, argile et papyrus, provenant en grande partie du Moyen Orient.

Même les hiéroglyphes égyptiens et les documents cunéiformes babyloniens ne dépassent pas la limite chronologique de l’écriture en Europe occidentale.

Le Moyen Orient antique est principalement une création de l’ouest européen. – Babylone est Avignon comme Ninive. Les jardins suspendus de Babylone sont ceux d’Avignon.

Toute l’Histoire avant la fin du 18ème siècle est incertaine. Plus on descend dans le temps, plus le tableau historique devient flou, brouillé et finalement obscur.

L’auteur n’ose pas se prononcer sur des dates situées au-delà d'un seuil de 350 ans par rapport à notre présent.

On peut supposer que l’évolution culturelle de l’humanité actuelle a débuté il y 400 ans.

La problématique historique concerne donc les époques antérieures à 1815.

La critique de l’Histoire ancienne et de la falsification historique est aussi vieille que l'Histoire écrite.

Le jésuite français Jean Hardouin a contesté l’authenticité de tous les textes anciens, notamment de la Bible, des Pères d'Église et et des auteurs grecs et latins.  De même il a déclaré fausses toutes les chartes, ainsi que les actes de conciles, les monnaies et œuvres d’art romaines.

Le jésuite hollandais Papebroch a nié l’authenticité de toutes les chartes.

Voltaire est le premier grand contestateur de l’Histoire ancienne. Dans ses écrits, il se révolte contre beaucoup de détails absurdes de l’Histoire ancienne et médiévale.

Il y a 200 ans a été publié à Düsseldorf un ouvrage intitulé Meine Ansicht der Geschichte (Mon opinion sur l’histoire) d’un certain Peter Franz Joseph Müller. Dans ce livre le savant explique que les auteurs classiques ainsi que la littérature ancienne se situent à une époque beaucoup plus récente.

Dans les années 1890, l’anglais Edward Johnson, un historien des religions, a parlé pour la première fois d’une Grande Action de la falsification historique qu’il situe au début du 16ème siècle.

Autour de 1900, Robert Baldauf, un philologue classique inconnu, mais génial, a publié deux petits ouvrages avec des analyses de morceaux choisis dans la littérature gréco-romaine. Il a conclu que cette ancienne littérature a nécessité la connaissance des langues romanes et allemande. Il a estimé qu'elle a été créée en l'espace d’une seule génération.

On suppose que le nom de Baldauf est un pseudonyme et que derrière se cache Friedrich Nietzsche.

Dans les années 1930, l’historien allemand Wilhelm Kammeier voyait aussi l'existence d'une Grande Action de falsification historique et de ses sources – chartes et chroniques. Il a situé le début de cette action au Moyen Âge tardif.

Kammeier soulignait les contradictions volontaires dans la grande falsification historique. Les auteurs voulaient ainsi empêcher toute certitude absolue et multiplier les sources.

Au début du 20ème siècle le philosophe russe Nikolai Morosov a critiqué pour la première fois non seulement les contenus mais aussi la durée des époques historiques. Il a tenté de réaliser un raccourci chronologique de l’Histoire de l’humanité.

Depuis les années 1990, le mathématicien russe Anatolj Fomenko a analysé et comparé des textes anciens (Bible et historiens classiques et médiévaux) et conclu que toute l’Histoire ancienne se résume à quelques récits. La légende de la guerre de Troie étant fondamentale et se retrouvant même dans les textes bibliques.

Fomenko est également le premier à découvrir que les époques de l’Histoire ancienne et médiévale coïncident en grande partie. – Les parallélismes ou isomorphismes dans les contenus et dans les époques constituent une preuve irréfutable de la falsification de l’Histoire.

L’auteur (CP) a continué et élargi depuis 1999 les résultats de l’analyse historique de Fomenko. Dans Die Matrix der alten Geschichte (La matrice de l’Histoire ancienne) de 2013 et dans d’autres livres, notamment sur l’Histoire suisse, il a développé les principes de l’analyse historique.

A la différence de Fomenko, l’auteur (CP) a élaboré des estimations chronologiques sur la naissance et le développement de la culture humaine.

La connaissance historique nécessite des écrits. En analysant et en comparant leurs contenus on peut vérifier leur plausibilité et leur véracité.

Les dates de l’Histoire ancienne donnent elles-mêmes un renseignement sur leur genèse possible : avant la tradition écrite il n’y a pas de chronologie et datation.

L’histoire de l’architecture et du développement technique forment aussi un chemin royal pour établir un ordre chronologique des cultures anciennes. Ce procédé nous permet de donner des estimations chronologiques.

Il faut souligner l’importance d’une invention technique du bâtiment : le mortier ou le ciment. Ce fixateur a révolutionné la construction.

La soi-disant époque romaine est le résultat de cette révolution technique.

Avant l’invention du mortier il n’y avait que des constructions en matériaux végétaux, tels que bois, roseau ou paille.

Les constructions lacustres des lacs du plateau suisse et de l’Allemagne du sud sont à considérer comme les premiers vestiges de bâtiment.

Les tumuli de terre et les soi-disant mottes (châteaux de terre) sont à situer après les constructions lacustres ou en même temps, mais avant les châteaux de pierre.

Les châteaux et fortifications « médiévaux » ont été érigés en grande partie sur les emplacements des châteaux de terre (mottes).

La différence chronologique entre les constructions lacustres, les tumuli, les châteaux de terre et le début du « Moyen Âge » est à considérer en décennies, non pas en siècles.

Les bâtiments antiques, les thermes, les villas rustiques, les temples sont antérieurs aux églises, chapelles et remparts « médiévaux ».

On constate souvent  que les églises de l’ère moderne ont été construites sur les restes de villas rustiques romaines (Villae rusticae). – La différence chronologique entre « Antiquité » et « Moyen Âge » est donc minime.

On est stupéfait de trouver les restes de bâtisses romaines au nord des Alpes sous un sol fertile, dans des prés, des champs et des forêts. – On estime que ces ruines ont été nivelées en l’espace de quelques années pour l’exploitation des pierres de construction.

Les tumuli ont été pillés dès le 18ème siècle, donc ils sont à situer dans une époque antérieure.

L’archéologie surestime d’une façon grotesque l’âge des vestiges mentionnés ci-dessus : elle les insère dans un cadre de plusieurs millénaires au lieu de seulement cent ans.

La culture préhistorique avec ces tumuli, ces fortifications et ces menhirs reste pourtant absolument muette pour nous. On ignore tout des cultures liées à ces monuments.

La culture romaine nous a laissé d’importants vestiges en Europe et dans tout le pourtour de la Méditerranée. Les monuments qui ont survécus jusqu'à notre époque nous rappellent que nous ignorons presque tout sur leurs origines.

Pourquoi par exemple y avait-il des amphithéâtres dans l’ouest et pas dans l’est ? En Libye et en Croatie il y en avait, mais pas en Grèce, ni en Asie mineure ou en Syrie.

Finalement on peut constater que seul le « Moyen Âge » est plus récent que « L’Antiquité ».

Peu après la fin de la culture romaine – deux ou trois générations plus tard, aux alentours de 1760 – un intérêt nostalgique pour l’Antiquité, la Renaissance et le Classicisme s’est développé.

Il faut qu’on sache que beaucoup de monuments antiques ont été érigés pendant des époques postérieures.

Le Parthénon à Athènes est considéré comme un chef-d’œuvre de la période classique de l’antiquité grecque (Périclès). - On ignore que ce bâtiment était en fait une cathédrale chrétienne dédiée à la Mère Marie. Les bâtisseurs de ce monument étaient les Francs, les Catalans et les Italiens. Les Croisés et non pas les anciens Grecs ont créé la Grèce classique.

A Rome le Colisée, les colonnes de Trajan, la statue équestre de Marc Aurèle et le Panthéon sont à considérer comme des monuments post-classiques.

On doute de l'origine des temples grecs en Italie méridionale (Paestum, Segesta, Selinunt, Agrigento). Ont-ils été érigés dans l'Antiquité classique ou dans l'Ère nouvelle par les Aragonais et les Bourbons de Naples ?

Les représentations artistiques des ruines de Rome de Piranesi de même que les considérations sur la grandeur et la décadence de l’empire romain de Montesquieu et de Gibbon dévoilent une civilisation qui a cultivé une certaine image de l’Antiquité classique.

Dès qu’une forme de l’Antiquité classique est devenue une norme, on a commencé à imiter et falsifier des objets, des œuvres d’art et même des monuments.

Les monnaies romaines avec les portraits réalistes des empereurs nécessitaient le savoir-faire des beaux-arts de la Renaissance.

Dans la première moitié du 15ème siècle », mais en fait autour de 1750/60, il y avait en Italie un homme nommé Cyriacus d’Ancône. Il « trouvait » durant ses voyages en Grèce des trésors antiques et des inscriptions. – Mais c’était lui qui fabriquait la plupart de ces antiquités dans son atelier et qui en faisait un commerce florissant.

Cyriacus d’Ancône a d’ailleurs été le premier à dessiner le Parthénon d’Athènes. C'est lui qui donnait des noms aux monuments antiques (Parthénon, Olympiéion, Théséion, etc.)

Au pied du Vésuve près de Naples existait la ville de Pompéi. Celle-ci a été détruite et ensevelie par une gigantesque éruption du volcan.

Pompéi avait un aspect médiéval. Ce n'est que suite aux fouilles commencées après 1770 que cet endroit a été stylisé en site exemplaire d’une Antiquité classique.

A partir de 1770 environ, le Baroque et le Classicisme ont imité les antiquités de Rome, d’Athènes, de Pompéi, de Paestum et d’autres lieux antiques.

Nous admirons les colonnades de la place de la basilique Saint-Pierre au Vatican à Rome, mais nous ignorons qu’il existait auparavant des colonnades semblables à la place du marché de la ville romaine de Gerasa (Jerash) en Jordanie.

L’Antiquité, le Moyen Âge et l’Ère moderne se situent proches les uns des autres. Le changement culturel et architectural s'est fait plus rapidement que ce que l'on croit.

Les monuments de Rome sont la preuve de ce changement. Les premières images de la ville éternelle dans les chroniques de Hartmann Schedel et de Sébastien Münster montrent une cité médiévale avec quelques bâtisses antiques.

L’artiste hollandais Maarten van Heemskerck a fait des dessins de Rome juste avant la transformation baroque. Il a montré le début de la construction de la cathédrale Saint-Pierre sans les éléments postérieurs, baroques. - On peut dater ces dessins d’environ 1760.

Le Vatican et la basilique Saint-Pierre ont été achevés vraisemblablement autour de 1790. La présence des papes à Rome ne se situe pas avant la deuxième partie du 18ème siècle.

L’histoire de l'art prouve bien le récentisme culturel, architectural et historique.

Toutes les œuvres d’art sur bois, toile ou papier sont à dater après l’apparition des documents manuscrits et imprimés, ainsi qu’après l’introduction de la datation actuelle.

Un artiste comme Albrecht Dürer « environ 1500 après Jésus Christ » (initiales AD = Anno Domini) a esquissé des projets de villes fortifiées avec des bastions de style Vauban. Mais les canons qui ont révolutionné l’art de la fortification ne sont apparus qu’à partir de 1750 !

Les autres artistes – Michel-Ange, Raphaël, le Titien, etc. – ne peuvent pas être plus anciens.

L’âge d’or de la peinture hollandaise et flamande avec Rembrandt et Rubens est à situer autour de 1770.

Pour les techniques de la peinture il faut prendre les mêmes restrictions chronologiques que pour les bâtiments : ces œuvres d’art ne se conservent pas indéfiniment sans entretien et sans moyens de conservation et de restauration.

Fomenko a remarqué que la fameuse statue de l’empereur Auguste trouvée à Primaporta près de Rome en 1863 est une œuvre qui correspond à la chronologie de Joseph Juste Scaliger.

L’invention et la falsification de l’Histoire ont aussi été liées avec le développement de l’alphabet et de l’écriture.

Les scientifiques ont tendance à oublier que l’alphabet et l’écriture sont indispensables pour une langue écrite.

Les langues écrites pour le culte ont été créées en premier et les langues nationales se sont développées après.

L’ordre chronologique des langues classiques est le grec, le latin et l’hébreu.

La région d’origine du grec est inconnue – Syrie ou Égypte, mais pas le pays qui s’appelle aujourd'hui la Grèce.

Le latin semble avoir été créé en Gaule.

L’hébreu a dû être créé en Allemagne du sud-ouest, probablement même en Helvétie.

L’écriture de ces langues a commencé seulement après la fin de l’époque romaine, au Moyen Âge.

Les documents historiques écrits dans nos archives et bibliothèques nécessitent les langues classiques, les langues nationales plus les inventions techniques telles que le papier, le parchemin, le papyrus et finalement l’imprimerie, sans oublier la datation Anno domini.

L’Histoire écrite des premiers temps –aux environs de 1750 - n'est qu'une histoire légendaire et les datations n’ont qu’une valeur figurative.

Toute la tradition écrite ancienne – gréco-romaine et médiévale – la Bible, les Pères d’Église, ainsi que les chroniques ont été créés en Europe de l’ouest, y compris les textes byzantins.

La masse de documents manuscrits et imprimés a été élaborée sur une ou deux générations. Müller le constate en 1816 et Robert Baldauf à la fin du 19ème siècle.

La distinction entre Vieux et Nouveau Testament est vaine, puisque les parallèles entre ces deux parties démontrent une création plus ou moins simultanée.

L’invention de l'Histoire et d'époques fictives est censée avoir plusieurs motifs.

La fin de l’Epoque romaine, le début d’une autre culture ainsi qu’une série d’inventions techniques révolutionnaires telles que l’imprimerie, le miroir et la poudre à canon ont créé une autre civilisation.

Le but de la Grande Action de falsification historique était de donner à cette ère nouvelle un passé qui n’existait pas.

Ainsi on a même déplacé dans le contexte chronologique des événements actuels et récents.

L’impératif d'une longue Histoire a déterminé la production de textes. La masse de manuscrits a eu pour but de faire semblant qu'ils étaient situés avant l’imprimerie. – Mais la tradition manuscrite conservée n’est pas plus vieille que les imprimés.

Les manuscrits sur parchemin ont servi de preuve pour faire croire que cette matière était antérieure au papier.

Aujourd’hui encore, on fabrique des textes bibliques sur papyrus, par exemple les manuscripts de la Mer morte en Israël. L’illusion générale attribue à cette matière un âge biblique, voire légendaire.

On a même créé des variations soi-disant anciennes des langues classiques et nationales, de même qu'on a inventé un vieux français, un vieil allemand et un vieil italien.

Par la suite on a créé des langues soi-disant archi-vieilles - en Allemagne par exemple : le gothique.

Le grec homérique n’a nullement été antérieur à l’ancien grec. Derrière Homère se cache le comte de Saint-Omer, un troubadour franc de la Grèce médiévale.

La falsification littéraire et philologique a rayonné jusqu’en Asie. Dans la deuxième partie du 18ème siècle des missionnaires serbes ou bulgares ont créé en Inde le Sanscrit (sainte écriture), en Perse le vieux persan.

Les noms de lieux du Proche-Orient révèlent tous une racine occidentale, voire romane : le nom Bosphore est français (passe par). Les Dardanelles cachent la rivière française la Dordogne. Byzance est Besançon dans la Franche-Comté entouré d’eaux de trois côtés.

La Syrie et l’Assyrie sont les pays du Sire : le titre du roi des Francs. L’Euphrate est la rivière espagnole Ebro. Le Tigris est la rivière française la Loire (en latin : Liger, Ligris).

Même les noms de l’Égypte ancienne comme Ramsès, Cheops = chef, Luxor = Alexandre, Pelusium = pelouse et Gaza = gazon ressortent du français.

Les missionnaires anglais en Amérique du nord ont introduit des mots hébraïques dans les langues indiennes : les Hurons, les Iowa, mais aussi la parole hawaïenne aloha.

La falsification historique a localisé ces récits dans les époques lointaines. On en sait relativement peu sur les époques avant la fin du 18ème siècle. Presque tout a été transporté dans une Antiquité et un Moyen Âge fictif.

Malgré l’époustouflante production de la Grande Action historique, elle n’a pas pu remplir toutes les époques inventées avec des contenus suffisants. De longues époques obscures, des dark ages en sont la conséquence.

Le Moyen Âge millénaire représente en soi un immense trou noir dans lequel seuls l’Antiquité tardive et le Moyen Âge tardif sont plus ou moins élaborés. – Comment explique-t-on que pendant mille ans on n’a lu que la Bible, les Pères d’Église et quelques auteurs latins ? – On a prétendu qu’en Occident on aurait même perdu la connaissance de la langue grecque.

L’histoire ancienne représente un  nirvana, éclairé par peu de faits et de personnages.

Toute l’antiquité est une enfilade de siècles obscurs. Comment voudrait-on expliquer qu’entre la Grèce classique et l’apogée de l’empire romain, il y ait eu un trou chronologique de plus de cinq siècles ?

Avec prudence on peut fixer quelques faits historiques après l’an 1780. En 1783, un traité de paix a été signé entre l’Angleterre, la France et les États-Unis à Versailles. Cet événement démontre que le palais de Versailles date de cette époque et non de l'époque de Louis XIV « autour de 1700 ». – Les États-Unis n’ont été fondés qu’au début des années 1780, pas avant.

On comprend ainsi que la construction démesurée et extrêmement coûteuse de Versailles a directement abouti à la Révolution française de 1788/89. – L’Histoire commence à devenir plausible.

Les événements révolutionnaires en France et en Europe ont rendu impossible la continuation de la falsification historique. Les documents historiques gagnent en plausibilité et en véracité.

Jusqu’en 1815, il y a toujours quelques dates, personnages et faits incertains.

Pourquoi par exemple : Napoléon a-t-il quitté la France au milieu de la guerre pour une expédition militaire en Égypte ? – Invraisemblable et difficile à interpréter !

Même le personnage de Napoléon peut être mis en doute.

Après 1815 la toile historique des documents bien datés et justifiés a rendu impossible la continuation d’une Grande Action. Ici se situe le début de l’Histoire moderne.

Les falsifications d'objets d’art et de textes antiques ont pourtant continué. Ainsi le savant autrichien Constantin de Tischendorf a fabriqué autour de 1850, le Codex Sinaïticus qui est une fausse et ancienne version de la Bible.

L’autel de Pergame érigé à Berlin après 1871, le buste d’or de Marc Aurèle découvert en 1939 à Avenches (Suisse) et la statue du prince celtique découverte en 1996 à Glauberg en Hesse, nous démontrent que le processus de falsification est toujours actif. - Notre civilisation a besoin d’antiquités, donc on les fabrique.

La découverte des fameux écrits de Qumran près de la Mer morte coïncide avec l’an 1948, date de la fondation de l’état d’Israël. – Ces papyri et parchemins ne sont nullement anciens.

On découvre l’Histoire falsifiée à des détails spécifiques.

Avant tout on remarque le caractère grotesque de ces récits pseudo historiques. C’est le sentiment qui parle et qui refuse ces contenus.

On dit que la raison des Croisades à partir de « 1096 AD » était la reconquête de Jérusalem, tombée dans les mains des infidèles « autour de 640 AD ». – Pourquoi l’Occident chrétien a-t-il attendu plus de 350 ans pour une telle intervention militaire ?

Il y a d’autres indices qui dévoilent l’histoire inventée.

La tradition historique est formée d’après des modèles constants, d’après une matrice. Voilà pourquoi dans l’exemple de la guerre de Troie, Fomenko et moi, nous sommes largement penchés sur ces stéréotypes ou isomorphismes historiques.

Les répétitions de certains contenus sont évidentes.

Les pires ennemis de la république de Rome ont été les Carthaginois de la Méditerranée occidentale. – Mais au 18ème siècle les Sarrasins de Tunis et d'Alger ont été le même fléau pour ces régions. Ces nations de pirates, ne sont-elles pas identiques ?

Dans des sources égyptiennes, on décrit une invasion des Peuples de la Mer dans la Méditerranée orientale. Dans le Haut Moyen Âge il y avait les Croisades des nations de l’Europe occidentale contre l’Orient. -  Ces deux peuples et nations n’étaient-ils pas identiques ? Ni les uns, ni les autres n'ont pu conquérir l’Égypte.

Les Bourguignons de l’époque des grandes invasions de l’Antiquité tardive ont été anéantis en Rhénanie par les Huns. – Mais ça n’a pas empêché la résurrection d’un royaume de Bourgogne dans le Haut Moyen Âge. - Dans le Moyen Âge tardif il y avait un comté de Bourgogne avec Philippe le Bon et Charles le Téméraire. – Comme pour les anciens Bourguignons, cet état a été anéanti d’une année à l’autre.

Tous les empereurs romains ont fait la guerre contre les Parthes ou les Persans en Orient. A chaque fois, ces ennemis se sont relevés. Dans le Bas Empire romain, les Persans ont même capturé l’empereur romain Valérien.

Les Persans existaient aussi dans le Moyen Âge millénaire et dans l’Ère nouvelle. – Il semble que ce peuple ou cette nation ait été invincible pendant 2000 ans !

Des historiens antérieurs ont parfois reconnus ces parallèles.

L’allemand Ferdinand Gregorovius a écrit vers la fin du 19ème siècle deux ouvrages importants de l’histoire de Rome et d’Athènes au Moyen Âge. Il constate à plusieurs reprises ces isomorphismes entre l’Antiquité et le Moyen Âge.

Les parallèles de ces contenus constituent un chemin royal pour déceler la fiction et la construction de l'Histoire ancienne.

Fomenko et moi (CP) avons présenté ces parallèles pour la plupart sous forme de tabelles.

Ci-dessous, il y a un choix d’isomorphismes.

Exemples de parallèles dans l’histoire ancienne

Genèse : Caïn tue son frère Abel.

Rome en début de l'ère royale : Romulus tue son frère Rémus.

Genèse : discorde entre Abraham (= père de Rome) et LOT (LT). - Le dernier part pour l'Orient.

Bas Empire romain : discorde entre Constantin le Grand et LICINIUS (LC = LT). - Le dernier part pour l'Orient.

Genèse : un feu anéantit les villes jumelles de Sodome et Gomorrhe.

Rome en début de l’ère royale : l e Vésuve détruit la ville d’Alba ou Naples = Pompéi. En même temps un feu dévaste la ville de Rome.

Genèse : Abraham veut sacrifier son fils Isaac sur un autel.

L’expédition des Argonautes : Agamemnon veut sacrifier sa fille Iphigénie sur un autel.

Exode : exode des Juifs d’Égypte sur la montagne du Sinaï = Vésuve.

République romaine : exode des plébéiens sur la montagne sacrée = Vésuve.

Exode : exode des Juifs par la Mer rouge vers la Terre sainte = la Galilée.

Jules César : exode des Helvètes par le Fleuve rouge = le Rhône vers la Gaule = la Galilée.

La ville de Troie a sept rois.

La ville de Rome a sept rois.

Ruth : enlèvement des filles de Silo = S(C)L = SICILIA, Sicile.

Tite Live : enlèvement des Sabines = Siciliennes.

Autour de „1200 AC“ la ville de Troie est conquise par les Grecs = les Francs.

En « 1202/1204 » la ville de Constantinople est conquise par les Francs.

Fin de l’époque royale à Rome : Junius BRUTUS libère la ville de la tyrannie.

Fin de l’époque républicaine à Rome : BRUTUS libère la ville de la tyrannie de Jules César.

Les Babyloniens = Gaulois conquièrent Jérusalem en « 587 AC ».

Les Gaulois conquièrent Rome en « 387 AC ».

Phoul ou Toul, le roi d'Assyrie assiège Jérusalem, mais il s’enfuit à cause de la peste.

L’empereur Frédéric Barberousse assiège Rome, mais il s’enfuit à cause de la peste.

REZIN, le roi de Syrie, assiège en vain la ville de Jérusalem avec Rémalia, le roi d’Israël (2ème livre des Rois, 16).

Illa, un proche du procurateur du Bas Empire romain RICIMER, assiège en vain Constantinople.

SAÜL anéantit les prêtres du sanctuaire montagnard de Nob.

SULLA anéantit les prêtres du sanctuaire montagnard de Praeneste.

Sulla détruit en « 82 AC le sanctuaire de Praeneste.

Le pape Boniface VIII détruit en « 1298 » la cité de Palestrina = Praeneste.

SAÜL démissionne volontairement de son activité royale.

SULLA démissionne volontairement de son activité royale.

SOLON, le souverain d’Athènes démissionne volontairement de ses fonctions.

SULLA, le souverain romain démissionne volontairement de ses fonctions.

SULLA démissionne volontairement de ses fonctions royales.

 

L’empereur Dioclétien démissionne volontairement de ses fonctions impériales. Il finit ses jours dans son palais de SALONA.

Tanaquil = tranquilla), la femme du roi romain Tarquinius Priscus était une aristocrate très dominatrice.

Galla Placidia (= placida = tranquilla), la mère de l’empereur romain du Bas Empire était une aristocrate très dominatrice.

Jules César avait une liaison avec Cléopâtre, une reine orientale.

L’empereur romain Aurélien enlève Zénobie, une reine orientale pour aller vivre à Rome.

Jules César navigue sur la Mer adriatique = la Mer gauloise vers la DALMATIE.

Jésus Christ navigue sur le lac de Génésareth = la Mer gauloise vers DALMANUTA (évangile selon Marc, 4).

Jules César est assassiné par une arme pointue.

Jésus Christ est assassiné par une arme pointue.

Jules César est assassiné par une arme pointue.

L’empereur AURÉLIEN est assassiné par une arme pointue.

La mère de Jules César s’appelle AURELIA.

L’empereur AURÉLIEN introduit le culte solaire dans l’empire romain.

JULES César est assassiné par une arme pointue.

L’empereur JULIEN l’Apostate est assassiné par une arme pointue.

Jésus Christ chasse les commerçants du temple de Jérusalem.

 

Hildebrand = le pape Grégoire VII enlève les éléments faisant du commerce avec des offices ecclésiastiques de l’église romaine.

Jules César a un rival en la personne de Pompéjus le Grand. Celui-ci est décapité.

Jésus Christ a un rival en la personne de Jean Baptiste. Celui-ci est décapité.

JOSUÉ (= JOU/AN) conquiert la terre sainte de CANAAN (= la CAMPAGNE) ainsi que la ville de Jéricho.

Charles d’ANJOU conquiert la terre sainte de CAMPAGNE ainsi que la ville de Naples.

Josué conquiert la ville de Jéricho. Des trompettes sont mentionnés dans ce récit.

Alexandre le Grand conquiert la ville de Tyr. Des trompettes sont mentionnés dans ce récit.

Le royaume d’Israël de Salomon est composé de douze tribus.

Constantin le Grand divise l’empire romain en douze diocèses.

PHOUL (TL) le roi d'Assyrie dévaste Israël.

ATTILA (TL) le roi des Huns dévaste l’empire romain.

Dans les royaumes d’Israël et de Judée l’usurpateur Jéhu = Jahvé = Dieu est assisté par le prophète Elisa.

Dans le Bas Empire romain Alaric (ala = Dieu) l’usurpateur de l’occident comme de l’orient est assisté par le père d’Eglise Jean Chrysostome.

Jéhu dévaste la Judée = Rome orientale et Israël = Rome occidentale et règne sur les deux royaumes.

Alaric dévaste la Rome orientale et occidentale et règne sur les deux empires.

Jotham de Judée (durée de règne 16 ans) lutte contre les Ammonites.

L’empereur Domitien (durée de règne 16 ans) lutte contre les Daces.

Les Juifs sont emmenés à Jérusalem et passent 70 ans en captivité à Babylone

Les papes sont emmenés à Rome et passent 70 ans en captivité à Avignon = à Babylone

Ezra : Les Juifs organisent un concile à Jérusalem après leur retour de captivité à Babylone = persane = franque.

 

Les représentants de l’Église catholique organisent un concile après le retour des papes de captivité à Babylone = persane = franque à PISE = PERSE (et Constance).

A Babylone (PPL = papale) ou NINIVE (NNV > VNN) il y avait des jardins suspendus.

A AVIGNON (VNN > NNV = NINIVE), la ville papale, il y a un jardin suspendu.

Alexandre le Grand détruit Thèbes au début de son règne : une ville de son royaume.

Charles le Téméraire de Bourgogne détruit Dinant au début de son règne : une ville de son comté.

Alaric, un roi goth = allemand est enseveli dans la rivière Busento.

Frédéric Barberousse, un roi allemand, se noie dans la rivière Saleph.

Manassé, le roi de Judée (= Rome orientale) provoque un bain de sang à Jérusalem

Justinien, l’empereur de la Rome orientale provoque un bain de sang à Constantinople pendant l’insurrection de Nika.

Jésus a un mécène noble en la personne de MARIE MADELEINE.

Hildebrand = le pape Grégoire VII a un mécène noble en la personne de MATHILDE de Toscane.

Salomon a une amie royale venant de SABA.

 

La femme de l’empereur Frédéric II de Hohenstaufen s’appelle ISABELLA d’Angleterre.

L’empereur Hadrien a un jeune homme bien-aimé qui s’appelle ANTINOUS.

Le fils bien-aimé de l’empereur Frédéric de Hohenstaufen s’appelle ENZIO.

Moïse édicte les dix commandements sur dix tableaux.

La république romaine édicte une loi sur dix tableaux.

Dans  le concile de Nicée (organisé par CONSTANTIN le Grand) on condamne les thèses d’ARIUS.

Dans le concile de CONSTANCE on condamne les thèses de JAN HUS.

JULES César vainc les Germains en Alsace.

 

L’empereur JULIEN l’Apostat vainc les Alamans dans la bataille de Strasbourg en Alsace.

Jules César est un roi soleil. Sa mère s’appelle AURELIA.

L’empereur romain AURÉLIEN déclare le culte solaire comme religion d’état.

L’empereur Caligula devait porter des bottes de soldat dans sa jeunesse.

L’empereur Julien l’Apostat devait porter des bottes de soldat dans sa jeunesse.

Néron, un empereur tyrannique (durée de règne 14 ans) en Rome occidentale régnait dans un triumvirat avec Sénèque et Burrus.

Valens, un empereur tyrannique (durée de règne 14 ans) en Rome orientale régnait dans un triumvirat avec Gratien et Valentinien I.

Néron meurt dans une bataille.

Valens meurt dans la bataille d’Adrianople.

Néron (NERONEM) fait exécuter sa première épouse OCTAVIA sous prétexte d’infidélité.

Otto III (OTTONEM) fait brûler son épouse, la fille d’un roi aragonais sous prétexte d’infidélité.

Jérusalem antique : Hérode (HERODEM) fait décapiter JEAN le Baptiste.

Rome antique : Néron (NERONEM) fait décapiter l’apôtre Paul.

Rome médiévale : Otto III (OTTONEM) fait décapiter le préfet urbain JEAN Crescentius à Rome.

Spartacus et ses adhérents sont crucifiés en dehors de Rome.

Jésus de Nazareth et ses adhérents sont crucifiés en dehors de Jérusalem.

Le général de l’empereur romain Justinien le Grand conquiert Carthage en « 535 AD ».

Le général de l’empereur romain Charles V conquiert Tunis (Carthage) en « 1535 » = 1000 ans après Justinien.

Théoderic, le roi des Ostrogoths en Italie devient méfiant à la fin de sa vie et fait exécuter le philosophe BOËTHIUS.

Frédéric II, l’empereur allemand en Italie devient méfiant à la fin de sa vie et fait exécuter son chancelier PIERRE de Vignes (Vineis, Vinea).

Antiquité : le peuple maritime des PHÉNICIENS.

Ère moderne : la ville maritime de VENISE.

L’état militariste de SPARTA (S.PTRM = sanctum patrem = saint père = pape) au Péloponnèse.

La despotie médiévale de MISTRA (mister = seigneur) au Péloponnèse (Morée).

La guerre du Péloponnèse en Grèce finit par une opération de débarquement des Athéniens en Sicile.

La guerre des Goths en Italie commence par une opération de débarquement des Byzantins en Sicile.

Après la guerre du Péloponnèse les Trente Tyrans assument le pouvoir dans la ville vaincue d’Athènes.

Après la captivité de l’empereur Valérien les Trente Tyrans assument le pouvoir dans l’empire romain vaincu.

POMPEJUS le Grand est décapité après sa défaite dans une bataille.

TEJAS = POMPEJUS, le dernier roi des Ostrogoths est décapité après sa défaite dans une bataille.

Le règne commun de Pompéjus le Grand et Jules César dure 11 ans.

Le règne commun de Dioclétien et Constantius Chlore dure 11 ans.

Le général romain (M)ARIUS meurt à la suite d’une hémorragie.

L’hérétique romain ARIUS meurt à la suite d’une hémorragie.

Dans la maison des Sévères, il y avait une querelle entre Caracalla et son frère Geta. Le dernier est assassiné.

Dans la maison des Habsbourg, il y avait une querelle entre Jean Parricide et Albert. Le dernier est assassiné.

Septime Sévère, le fondateur de la dynastie des Sévères eut 18 ans de règne.

Rodolphe I, le fondateur de la dynastie des Habsbourg eut 18 ans de règne.

Septime Sévère conquiert BYZANCE en début de son règne.

Rodolphe de Habsbourg conquiert Besançon = BYZANCE à la fin de son règne.

Constantin le Grand (durée de règne : 31 ans) fait son entrée à Constantinople (Nouvelle Rome) en « 330 AD ».

L’empereur byzantin Héraclius (durée de règne : 31 ans) fait son entrée à Jérusalem = Rome céleste en « 630 AD ».

CONSTANTIN le Grand construit la Nouvelle Rome = Constantinople et fonda ainsi l’empire byzantin.

CONSTANTIN XI (Paléologue) perd en « 1453 » Constantinople. C’est la fin de l’empire byzantin.

Romulus Quirinus, le premier roi romain, a été emmené au ciel.

Constantin le Grand, le premier empereur du Bas Empire romain, a été emmené au ciel.

AUGUSTIN, un Père d’Église et réformateur de la foi a écrit un traité Adversus Judaeos = Contre les Juifs.

Le réformateur Martin Luter, un AUGUSTIN, a écrit un traité Wider die Juden (Contre les Juifs), ainsi que Von den Juden und ihren Lügen (Des Juifs et de leur mensonges)

Le soi-disant écrivain « antique » PLUTARQUE dont le nom est identique avec PETRARQUE, écrivain du Moyen Âge tardif.

Plutarque écrivait des biographies d’hommes importants.

PETRARQUE,  écrivain de la Renaissance dont le nom est identique avec PLUTARQUE.

Pétrarque écrivait des biographies d’hommes importants.

« 44 AC » : Jules César, pontife maxime = pape est assassiné à Rome.

« 44 AD » : Pétrus devient le premier pape romain = pontife maxime.

Philippe, roi des Macédoniens, assiège et conquiert Byzance = Constantinople en « 340/339 AC ».

Mohammed II, roi des Ottomans assiège et conquiert Constantinople = Byzance en « 1453 ».

Le pays d’origine des Macédoniens (Mahométans) est la Thrace (TRC).

Le pays d’origine des Ottomans ou Turcs (TRC) est la Thrace (TRC).

L’empereur de Rome occidentale Valentinien III paie un tribut à Attila le roi des Huns, afin qu’il ne marche pas contre la ville sainte de Rome.

Menahem, le roi d’Israël = Rome occidentale paie un tribut à Phoul ou Toul le roi des Assyriens, afin qu’il ne marche pas contre Samarie = Sainte Marie.

Le Père d’Église Saint BASIL le Grand de Césarée.

Les oeuvres de Saint BASIL le Grand de Césarée sont éditées à BASEL (BÂLE).

Les Thébains remportent en « 371 AC » une importante victoire sur les Spartiates, due à la soi-disant formation de combat oblique.

Lieu de la bataille : LEUKTRA

Frédéric le Grand, roi de Prusse remporte en « 1757 » une importante victoire sur la coalition ennemie, due à la soi-disant formation de combat oblique.

Lieu de la bataille : LEUTHEN

Les Romains subissent en « 214 AC » une défaite désastreuse contre les Carthaginois. Ceux-ci ne profitent pourtant pas de leur victoire.

Lieu de la bataille : CANNAE = CAMPAGNA

Frédéric le Grand, roi de Prusse subit en « 1759 » une défaite désastreuse contre ses ennemis. Ceux-ci ne profitent pourtant pas de leur victoire.

Lieu de la bataille : CUNNERS-Dorf

Les époques de l’Histoire inventée nous démontrent lors d’une analyse que ces contenus sont illogiques. La chronologie historique n’a rien à voir avec des époques réelles : elle est composée d'un système grotesque de temps et de dates. On y rencontre des duplications, des transpositions de temps et des années récurrentes.

On dit que Saint-Jérôme a traduit la Bible hébraïque en latin autour de « 400 AD ». – Cette traduction, la Vulgata, fut canonisée seulement 1100 ans après, lors du concile de Trente. De même Luther a traduit la Bible latine de Saint-Jérôme en allemand 1100 ans après.

Saint-Jérôme et Luther ont-ils traduit la Bible ou l’ont-ils écrite eux-mêmes ? – Ces deux personnages ne sont-ils pas identiques ?

Autour de « 450 AC » la ville d’Athènes sous Périclès a atteint sa grandeur classique avec d’importants monuments en marbre. -  Rome elle-même est devenue une ville en marbre seulement 500 ans après. – Comment explique-t-on cet énorme décalage de temps, puisque Athènes et Rome sont séparés uniquement par le détroit de la mer adriatique ?

Le monstrueux temple de Zeus olympique ou l’Olympiéion à Athènes est doté de chapiteaux corinthiens d’une époque tardive. Selon la légende il a été commencé « au 6ème siècle AC ». L’empereur Hadrien a achevé ce temple 500 ans plus tard. Après presque 2000 ans, 16 colonnes sont toujours debout. – Une Histoire architecturale de 2500 ans n’est-elle pas aberrante ?

A Rome plusieurs soi-disant monuments antiques sont fort douteux : les colonnes de Trajan et de Marc Aurèle, le Panthéon et même le gigantesque Colisée semblent appartenir au Moyen Âge plutôt qu’à l’Antiquité classique. – Le Colisée est une ruine parce qu’il n’a jamais été achevé.

Le style gothique est censé être né à Paris avec la chapelle Saint-Denis « autour de 1150 ». – Pourtant les grandes cathédrales françaises de Reims, Amiens et Chartres sont datées de « 1200 » environ. – En Allemagne on a commencé la construction de cathédrales seulement 200 ans plus tard. – La fin de l’époque gothique se place quelque part « au 17ème siècle ». - Le style gothique aurait-il duré plus de 500 ans ?

L’invention de l’imprimerie « avant 1500 AD » a permis la conservation durable de textes auparavant manuscrits ? Si la tradition littéraire est vraie, il ne fallait pas cette révolution technique. Les textes grecs d’Homère par exemple ont-ils été transmis sans fautes ni erreurs pendant plus de 2000 ans ? Qui croit à de telles absurdités ?

La littérature classique du temps d’Auguste, Virgile, Horace, Ovide, etc. avait-elle besoin de l’imprimerie, puisqu’elle s’est conservée pendant 1500 ans, sans que la tradition manuscrite ne soit ni abîmée ni détériorée ! Vraiment ?

Les Romains anciens connaissaient déjà le béton. Avec ce matériau, ils ont construit la coupole du Panthéon à Rome. Cette technique se serait-elle perdue jusqu’au Moyen Âge tardif ?

Pour les archéologues plusieurs inventions techniques comme la roue ont dû se répéter maintes fois, vu qu’une chronologie absurde l’exige.

L’Histoire de la découverte et de la colonisation du Nouveau Monde est un vrai cauchemar. L’Amérique est censée avoir été découverte en « 1492 », mais il s’agissait seulement de quelques îles obscures des Bahamas. Au « 16ème siècle » les Espagnols ont conquis l’Amérique du Sud. En « 1620 » les Anglais ont commencé la colonisation de l’Amérique du Nord. Et jusqu’à la fondation des États-Unis, 150 ans ont encore passé. Cette histoire passait-elle donc au ralenti ?

L’Australie a été découverte en « 1770 », probablement quelques années plus tard. C’était plus de 250 ans après l’époque des grandes découvertes. Est-ce plausible ?

La chronologie de l’Histoire officielle est surdimensionnée de façon illogique. Les chroniqueurs étaient, malgré tous leurs efforts, incapables de remplir les époques qu’ils prétendaient connaître avec des contenus cohérents. Ainsi se sont créés des dark ages, des époques fantômes.

L’Antiquité classique comporte de longs siècles obscurs. Le soi-disant Moyen Âge est en fait un millénaire où le temps reculait au lieu d’avancer.

L’Histoire officielle du Proche-Orient antique consiste en grande partie d’époques vides. Entre le royaume d’un légendaire Sargon (= Saint Aragon) et le royaume des Assyriens, il y a un trou chronologique de presque 1500 ans.

L’Histoire de l’Égypte ancienne sinue à travers des millénaires. Plus de 1000 ans avant Jules César et Cléopâtre ce magnifique royaume baigné par le Nil n’aurait été que déchéance et décadence.

La chronologie trop longue force même les géologues à étendre l’Histoire de la Terre. Ainsi ils comptent en millions d’années au lieu de millénaires.

L’Histoire officielle est un récit religieux avec une saga d’héros. Aux yeux d’un historien critique la crédibilité de ces contenus est minime.

Comment Hannibal a-t-il réussi à envahir l’Italie depuis l’Afrique du nord en passant par l’Espagne avec un troupeau d’éléphants ?

Comment Pyrrhus, roi d’Épire en Grèce a-t-il également réussi à envahir l’Italie, avec plusieurs troupeaux d’éléphants de combat ?

Selon les chroniques Charlemagne et Frédéric II de Hohenstaufen sont censés avoir traversé l’Italie du nord avec une ménagerie d’éléphants et d’autres animaux exotiques.

Les Romains étaient censés être si forts à la fin des guerres puniques qu’ils ont réussi à détruire simultanément Carthage en Tunisie et Corinthe en Grèce. Pourquoi fallait-il anéantir la petite ville de Corinthe ?

Le prince carolingien Charles Martel a tué dans les batailles de Tours et Poitiers environ 360'000 Sarrasins avec seulement quelques douzaines de propres pertes. Comment son armée a-t-elle réussi cela ?

Les Confédérés helvétiques auraient tué dans la bataille de Morat contre Charles le Téméraire 30'000 Bourguignons sur 100'000 dans l’espace d’une journée, malgré leur importante minorité numérique.

Dans la guerre de Trente Ans, l’Allemagne aurait terriblement souffert. Des centaines de villes et des milliers de villages ont été dévastés, la population réduite, l’économie dans la misère. Pendant ce temps le dessinateur Matthieu Merian a fait des gravures de villes allemandes. Sur ces dernières, on ne voit absolument rien de cette misère. Cette guerre a-t-elle été un fantôme historique ?  

Il faut admettre que l’Histoire ancienne est un récit religieux. Il n’y a pas de différence entre l'Histoire laïque et l'Histoire ecclésiastique. Celui qui ignore cela ignore les motifs de la Grande Action de falsification historique.

La Bible et ses récits sont censés être la base du christianisme. Toutes les autres Histoires sont également sacrées. L’Antiquité classique est donc une histoire chrétienne et non païenne.

L’histoire de Spartacus est un exemple. Après sa défaite toute son armée a été crucifiée par les Romains.

On a vu parmi les parallèles historiques que l’histoire de Jésus de Nazareth est une variante de la biographie de Jules César et vice versa.

Les époques historiques suivent encore aujourd’hui une origine religieuse : la Sainte Trinité est reproduite dans les époques de l’Antiquité, du Moyen Âge et des Temps modernes.

Les archéologues connaissent la Sainte Trinité avec l’âge de pierre, l’âge du bronze et l’âge du fer.   

L’Histoire ancienne avant la fin du 18ème siècle est fictive. Dans ces récits on trouve cependant quelques époques à peu près réelles : l’Antiquité tardive et le Moyen Âge tardif. Ces époques n’ont duré que quelques décennies et ne sont pas séparées par un hiatus de mille ans.

Dans l’histoire fictive nous découvrons quelques faits réels.

L’histoire du roi Salomon par exemple est à voir avec en arrière-plan la découverte et la colonisation du Nouveau Monde.

On peut supposer que les récits de l'Ancien et du Nouveau Testament ont été écrits lors de l’apparition des armes à feu. Les trompettes qui ont fait s’écrouler les remparts de Jéricho étaient des canons et cette ville était Constantinople assiégée puis conquise par les Turcs.

Derrière l’Histoire fictive des Croisades se cachent les expéditions militaires de différentes nations de l’Europe occidentale : les Francs, les Italiens, les Catalans et Aragonais contre l’Orient, notamment la Grèce, l’Asie Mineure, la Syrie et la Palestine. Ces expéditions sont à situer au deuxième tiers du 18ème siècle.

Les guerres puniques des anciens Romains reflètent la menace des Sarrasins d’Afrique du nord qui a pesé sur les côtes septentrionales de la Méditerranée au 18ème siècle.

Dans l’Histoire fictive, on peut même discerner quelques détails réels.

L’auteur (CP) étudie aussi l’origine des noms de lieux en Europe et dans le monde antique. Il en résulte que tous les noms de lieux de ces pays ont une racine commune et se sont créés en même temps. Les termes centraux derrière tous ces noms sont le Vésuve, Naples, Troie ou Iljum, différents termes chrétiens et les noms d’empereurs antiques ou médiévaux.

Cette dénomination uniforme et simultanée dans tous les pays du pourtour de la Méditerranée démontre en premier lieu une religion centrée autour de la montagne sacrée du Vésuve et une unité politique ainsi que culturelle juste avant la création des langues modernes et l’apparition des textes qu’on connaît aujourd’hui.

Personne jusqu’ici n’a relevé cet important et fantastique système des noms de lieux vésuviens ou napolitains, ni en science de l’Histoire ni en philologie.

L'auteur (CP) revient sur la question du Vésuve et de Pompéi. A une certaine époque il y a eu une éruption de ce volcan détruisant la ville de Pompéi. On aimerait savoir la date exacte de cet événement, ainsi les origines de la culture et de la religion européenne seraient beaucoup plus claires.

L’historiographie proprement dite s’est développée au début du 19ème siècle.

L’historiographie littéraire a créé un tableau lisse d’un passé fictif. Toutes les contradictions et absurdités des différents et anciens récits ont été ignorées et minimisées.

Le tableau historique actuel propagé par les universités et académies réside toujours sur le fond de l’historiographie littéraire, enjolivé par des documents fictifs de la Grande Action.

La tradition historique sur laquelle sont fondées nos connaissances réside sur une base très étroite. Fomenko et moi (CP) affirmons que l’Histoire fictive est bâtie sur peu d’éléments. Les auteurs Pétrarque et Poggio Bracciolini par exemple ont créé une vaste tradition littéraire antique et médiévale quasiment d’un rien.

Pourquoi les universités et les sciences littéraires officielles ne voient-elles pas le caractère insensé de l’Histoire fictive et de ces dates ? En principe elles reconnaissent un faux monument historique. Au lieu de rejeter toute l’Histoire antique les historiens se bornent à des détails de récits, mais ne touchent pas à la totalité de la construction historique. Par contre, ils présentent comme preuve des objets antiques provenant de fouilles d'époques et d’événements qui n’ont jamais existé.

L’Histoire et la philologie universitaires sont prisonnières du dogmatisme et de l'orthodoxie.

Il faut donc une ouverture spirituelle, une nouvelle attitude face à l’Histoire. Le rationalisme pur ne mène nulle part, les schémas convenus tels que Antiquité, Moyen Âge et datations fixes sont désuets.

Pour dresser un nouveau tableau historique, il faudrait un sens commun combiné avec une attitude critique.

La critique de l’Histoire ne nie pas notre héritage culturel ni la tradition littéraire, mais les met à leur juste place et valeur.

Les nations actuelles vénèrent des mythes historiques. On ne le conteste pas, mais il faut savoir que ces récits et personnages sont fictifs.

Il n’y a pas eu de Magna Charta Libertatum en Angleterre en « 1215 AD » ni de bataille de Crécy en France en « 1346 ». Le prince gaulois Vercingétorix et Arminius, chef des Chérusques en Allemagne sont des personnages fictifs, tout comme Jeanne d’Arc en France et Guillaume Tell en Suisse.

La contemplation du passé nécessite une sorte d’évidence émotive. Il faut sentir ce qui est possible et ce qui ne l’est pas.

Celui qui sent les choses ne peut pas croire que les pyramides égyptiennes ont été construites plusieurs millénaires avant notre époque.

En optant pour une autre attitude, nous nous apercevrions qu’il nous est impossible de donner à nos cathédrales gothiques un âge de 600 ou même 800 ans.

Les éléphants d’Hannibal se placent donc dans le royaume des contes de fées, de même que l’expédition d’Alexandre le Grand en Inde et en Asie Centrale.  

La critique historique nous libère de beaucoup de faits anciens lugubres : les bains de sang comme les Vêpres siciliennes et le massacre de la Saint-Barthélemy n’ont pas eu lieu. La sorcellerie n'a également jamais existé.

Plus on essaie de pénétrer dans le passé, plus le tableau historique se noircit. Bientôt notre sagesse et notre ingéniosité permettront de se rendre compte de la validité du dicton du philosophe grec Socrate :

Je sais seulement que je ne sais rien.

Finalement il faut avouer : Ignoramus et ignorabimus = Nous ne savons pas et nous ne saurons jamais.

Mais qu’en est-il des débuts de l’humanité, de l’histoire de la Terre et de l’origine de l’Univers ? Ici aussi un philosophe récent (Ludwig Wittgenstein) nous donne la réponse :

Il faut garder le silence, sur ce dont on ne peut parler.

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